Chris McSorley coach de Sierre
«Quand je n'entraîne pas, je suis un poisson hors de l'eau»

Ce vendredi matin le HC Sierre a annoncé que Chris McSorley allait être entraîneur en plus de ses fonctions managériales. «Le plan a été avancé d'un an», nous a-t-il précisé.
Publié: 18.04.2025 à 14:38 heures
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Dernière mise à jour: 18.04.2025 à 15:23 heures
L'Ontarien sera de retour derrière le banc la saison prochaine avec le HC Sierre.
Photo: JEAN-CHRISTOPHE BOTT
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Était-ce vraiment une surprise? Depuis qu'il est arrivé à HC Sierre, Chris McSorley a sans cesse pris plus d'importance dans le projet de nouvelle patinoire ainsi que dans la gestion sportive de la formation de Graben. Comme ce fut le cas à Genève durant une très grande partie de son passage, le Canadien va donc cumuler les fonctions avec celles d'entraîneur principal. Quelques minutes après sa nomination, il a répondu à nos questions.

Chris, explique-moi la logique derrière cette décision de prendre place sur le banc?
C'est une décision que j'avais déjà prise. J'avais prévu de reprendre l'équipe à compter de la saison prochaine. Le plan a juste été anticipé de douze mois, mais mon intention a toujours été de retourner tôt ou tard sur le banc et d'aider l'équipe à viser la promotion en National League. Comme j'avais ce timing en tête, il me paraissait inconcevable de prendre un coach à Sierre pour seulement une année. Cela me donnera plus de temps pour développer la mentalité de cette équipe pour ne pas seulement gagner en Swiss League, mais pour préparer la montée.

Ces multiples casquettes, cela ressemble furieusement à ce qui s'est passé à Genève à ton arrivée en LNB.
C'est un copier-coller exact. Lorsque je suis arrivé à Genève, le club était en deuxième division et les gens pensaient que j'étais fou de croire en une promotion en LNA. Pourtant, on l'a fait en une année. J'ai l'impression qu'il est possible de faire la même chose ici et ceux qui se souviennent du GSHC partagent le même rêve que moi. Récemment, Viège a montré la voie en prouvant que ce n'était pas impossible de viser la National League. C'est inspirant.

Le plan s'est donc décalé d'une année. Mais les objectifs aussi?
On va continuer de pousser pour monter un dossier solide afin d'être promus. Nous allons continuer d'améliorer nos infrastructures à Graben et nous sommes très confiants en ce qui concerne le projet de nouvelle patinoire. Entre la Valais Arena et le développement de l'académie, tout progresse simultanément dans la bonne direction.

Ne plus être sur le banc, c'était pénible?
Si je dois être honnête, je dirais que cela me manquait énormément. Quand je n'entraîne pas, je suis comme un poisson hors de l'eau. Je suis donc content d'être de retour là où j'ai toujours voulu être et où je me sens bien.

Après l'échec à Lugano et le licenciement après une saison et quelques mois, tu penses avoir quelque chose à prouver?
Absolument pas! Lors de ma première année à Lugano, je pense avoir fait l'une de mes meilleures années en tant que coach. Et les deux dernières à Genève ont également été très bonnes alors que je travaillais dans des circonstances atroces. Mais nous avons tout de même pu être compétitifs. Franchement? Je pense que ces deux dernières saisons aux Vernets étaient mes deux plus abouties d'un point de vue individuel. Je suis convaincu que mes meilleures années en tant qu'entraîneur sont devant moi.

À quoi va ressembler le HC Sierre version Chris McSorley?
Je veux une équipe de bons vainqueurs et de mauvais perdants. Je veux que nous finissions nos checks et que l'on augmente drastiquement le niveau des émotions. J'ai l'impression que les gens qui supportent le HC Sierre ont envie de voir cela. Si tu regardes mon parcours, les équipes que j'ai dirigées n'ont jamais manqué d'émotions. Et je suis convaincu que si tu joues avec plus de passion, le niveau de l'énergie va vers le haut... et ton classement aussi. Ce sera la base de ce que je veux mettre en place.

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