La qualification de l’équipe de Suisse pour les quarts de finale était actée avant même la victoire contre le Canada samedi. Désormais, on sait également qu’en tant que vainqueur du groupe, elle aura affaire aux États-Unis jeudi soir (coup d’envoi à 19h20).
Curieusement, cela fait sept ans que les Suisses n’ont plus disputé de match à élimination directe contre les Américains. La dernière fois, Glen Hanlon avait remplacé Leonardo Genoni par Reto Berra en quarts de finale contrairement à sa promesse. L’équipe de Suisse s’était inclinée 3-1 à Ostrava, en République tchèque.
De l’équipe de l’époque, il ne reste plus qu’un seul joueur de champ: l’éternel Andres Ambühl. Et à part l’incroyable solo de Roman Josi pour le 1-0, on ne se souvient de plus grand-chose dans ce duel. Contrairement à la demi-finale de 2013 à Stockholm.
2015, quart de finale du championnat du monde, à Ostrava
- Suisse - États-Unis 1-3
- Buteur suisse: Josi
2014, match de groupe du championnat du monde, à Minsk
- Suisse - États-Unis 2-3
- Buteurs suisses: Hollenstein, Brunner
2013, demi-finale du championnat du monde, à Stockholm
- Suisse - États-Unis 3-0
- Buteurs suisses: Niederreiter, Walker, Suri
2012, match de groupe du championnat du monde, à Helsinki
- Suisse - États-Unis 2-5
- Buteurs suisses: Rüthemann, Trachsler
2011, tour intermédiaire du championnat du monde, à Kosice
- Suisse - États-Unis 5-3
- Buteurs suisses: Lötscher (2), Diaz, Rüthemann, Gardner
2010, match de groupe des Jeux olympiques, à Vancouver
- Suisse - États-Unis 1-3
- Buteur suisse: Wick
2010, quart de finale des Jeux olympiques, à Vancouver
- Suisse - États-Unis 0-2
2009, tour intermédiaire du championnat du monde, à Berne
- Suisse - États-Unis 4-3 après prolongation.
- Buteurs suisses: Ambühl, Lemm, Plüss, Wick
2003, match de groupe du championnat du monde, à Tampere
- Suisse - États-Unis 1-0
- Buteur suisse: Seger
2002, tour intermédiaire du championnat du monde, à Karlstad
- Suisse - États-Unis 0-3
2015, quart de finale du championnat du monde, à Ostrava
- Suisse - États-Unis 1-3
- Buteur suisse: Josi
2014, match de groupe du championnat du monde, à Minsk
- Suisse - États-Unis 2-3
- Buteurs suisses: Hollenstein, Brunner
2013, demi-finale du championnat du monde, à Stockholm
- Suisse - États-Unis 3-0
- Buteurs suisses: Niederreiter, Walker, Suri
2012, match de groupe du championnat du monde, à Helsinki
- Suisse - États-Unis 2-5
- Buteurs suisses: Rüthemann, Trachsler
2011, tour intermédiaire du championnat du monde, à Kosice
- Suisse - États-Unis 5-3
- Buteurs suisses: Lötscher (2), Diaz, Rüthemann, Gardner
2010, match de groupe des Jeux olympiques, à Vancouver
- Suisse - États-Unis 1-3
- Buteur suisse: Wick
2010, quart de finale des Jeux olympiques, à Vancouver
- Suisse - États-Unis 0-2
2009, tour intermédiaire du championnat du monde, à Berne
- Suisse - États-Unis 4-3 après prolongation.
- Buteurs suisses: Ambühl, Lemm, Plüss, Wick
2003, match de groupe du championnat du monde, à Tampere
- Suisse - États-Unis 1-0
- Buteur suisse: Seger
2002, tour intermédiaire du championnat du monde, à Karlstad
- Suisse - États-Unis 0-3
Des États-Unis à ne pas sous-estimer
La Suisse avait alors offert son meilleur match dans son championnat du monde jusqu’à présent. L’équipe de Sean Simpson avait dominé, mais avait dans un premier temps manqué de nombreuses occasions. Avant que Nino Niederreiter ne marque le premier but. Berra avait repoussé 29 tirs et fêté un blanchissage. Score final: 3-0. C’était le point culminant de la folle épopée de 2013, qui avait vu la Suisse terminée vice-championne du monde.
Depuis, Patrick Fischer a été promu. Les attentes et l’objectif (désormais les demi-finales) se sont élevés après l’argent de 2018. Mais les Américains, qui ont terminé à la quatrième place d’un groupe plus fort avec la Finlande, la Suède et la République tchèque, ne doivent pas être sous-estimés. Même si l’équipe du coach David Quinn ne compte pas de superstars, elle dispose d’un bon mélange de jeunes hockeyeurs et de joueurs expérimentés, pour la plupart actifs en NHL.
Le plus renommé est le défenseur Seth Jones, que les Chicago Blackhawks paieront 9,5 millions de dollars par an à partir de la saison prochaine. Dans les buts, on trouve le talentueux Jeremy Swayman, le numéro 1 des Bruins de Boston.