Réunion de la National League
Journée décisive pour le nombre d'étrangers

Depuis plusieurs mois, la révolution couve en National League. Ce jeudi matin devrait avoir lieu le vote sur le nombre d’étrangers. Alors, statu quo ou gros changement?
Publié: 16.06.2021 à 18:51 heures
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Dernière mise à jour: 25.06.2021 à 13:26 heures
Photo: keystone-sda.ch
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Cela fait depuis plusieurs mois que les changements structurels sont abondamment discutés par les différents CEO des formations de National League. Un package de mesures était sur la table allant de l’augmentation du nombre d’étrangers à l’instauration d’un fair-play financier sans oublier le statut des joueurs étrangers à licence suisse.

Où en est-on aujourd’hui? Nulle part. Mais cela devrait évoluer drastiquement jeudi puisque les CEO des douze équipes de l’élite se réuniront pour prendre des décisions. Douze? Oui, car Ajoie n’est pas encore inclus dans ces discussions. Après quelques reports, les décisions devraient (enfin) tomber. «Les directeurs sportifs doivent pouvoir travailler, nous confie un CEO de club. Il faut que des décisions soient désormais prises.»

Ce n’est plus un package

Initialement, toutes ces discussions étaient ficelées dans un package global. Les votants acceptaient tout ou rien. Mais ce n’est plus le cas puisque l’idée du fair-play financier ne semble plus être à l’ordre du jour. Tout comme le statut d’étranger à licence suisse, d’ailleurs. Cette mesure, si elle venait à être appliquée un jour, ne le serait en tout cas pas dans un futur proche.

Dès lors, il ne reste plus que l’augmentation du nombre d’étrangers sur la table. Et les deux options sur la table sont liées au nombre d’équipes dans la ligue.

Concrètement

L’option 1 4, 5 ou 6 étrangers selon qu’il y ait 12, 13 ou 14 équipes en National League.

L’option 2 5, 6 ou 7 étrangers selon qu’il y ait 12, 13 ou 14 équipes en National League.

Problème? Les opposants de la «révolution» voulaient voter la globalité. Plus d’étrangers seulement si la mesure était liée à un plafond salarial. Comme ce dernier point n’est plus sur la table, ils sont opposés au reste du package.

Qui va voter quoi?

Pour qu’une décision soit prise, il faut la majorité des 12 clubs. A l’heure actuelle, la tendance est la suivante: Berne, Bienne, Lausanne, Lugano, Zoug et Zurich sont favorables à cette augmentation du nombre d’étrangers, tandis qu’Ambri, Davos Fribourg, Genève, Langnau, Rapperswil y sont opposés. 6-6, donc.

Les téléphones des présidents et CEO sont-ils en train de chauffer pour tenter d’arracher une voix supplémentaire? Pas impossible. De tous les avis collectés, la position de Bienne est la plus surprenante puisque les Seelandais ne semblent pas appartenir à la même «classe sociale» que les cinq autres.

Que se passe-t-il en cas d’égalité? Les personnes contactées n’étaient pas unanimes. Une des options évoquées serait que la voix du président de la National League, Matthias Berner soit décisive. Des deux côtés, on espère qu’un club change d’avis durant la nuit pour éviter d’avoir à se poser la question. L’horloge tourne.

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