Face à une Lettonie tout sauf impressionnante et qui comptait deux joueurs de Swiss League (réd: les Chaux-de-Fonniers Andersons et Sejejs), la Suisse n'est pas sortie de sa zone de confort. Deux buts inscrits assez tôt ont suffi pour prendre le meilleur sur les Baltes.
L'ouverture du score est tombée à la 5e de la canne de Killian Mottet après un passage derrière la cage. Appelé de dernière minute pour remplacer Fabrice Herzog, l'ailier fribourgeois a utilisé les minutes à disposition pour se mettre en valeur. Mais attention, on sait que Patrick Fischer a averti que le fait de marquer un but ou de faire un point n'était pas un sésame pour Pékin. Ceci dit, Mottet a démontré la même fougue qu'avec Gottéron.
Les papables pour les JO faisaient plutôt partie des deux premières lignes avec les trios Hollenstein-Haas-Praplan et surtout Bertschy-Malgin-Scherwey. En défense, les paires Heldner-Geering et Loeffel-Marti ont été mises en avant.
Entreprenants dans le tiers initial, les Suisses ont logiquement été plus dangereux face à une équipe qui avait joué la veille contre la Slovaquie. Mais alors bien malins ceux qui pourront affirmer avec certitude si untel ou untel a validé sa sélection au terme de ce match.
On rappelle que la NHL se pose des questions quant à la participation de ses meilleurs éléments à Pékin et que ce paramètre est déterminant pour les coaches des douze équipes. Et il ne faut pas négliger les performances passées, car il y a de fortes chances que Fischer ait déjà son ossature en tête avec ou sans les joueurs de NHL. A ce titre, la ligne de Malgin compte deux joueurs (Scherwey et Bertschy) qui ont prouvé par le passé que leur présence était nécessaire à la Suisse. A revoir vendredi contre la Slovaquie face à une équipe sans doute solide que cette Lettonie.
(ATS)