Beaucoup s'attendaient à ce que Tim Berni revienne chez les Zurich Lions. En effet, ceux-ci le voulaient absolument, il est un junior de Zurich et il n’avait encore jamais joué pour une autre équipe en Suisse. Même pendant ses années en Amérique du Nord, le défenseur s'est toujours entretenu pendant l'intersaison avec Zurich ou les GCK Lions, le club ferme. Tim Berni – qui a joué 59 matches pour les Columbus Blue Jackets la saison dernière, mais qui n'a pas obtenu de nouveau contrat en NHL – a pris une autre décision. Un choix libre de tout sentimentalisme et une signature dans un club fait plus de sens pour lui.
Tim Berni a certes signé un contrat de quatre ans à Genève. Mais son objectif sera tout de même de s'imposer pour espérer un retour en NHL. Les conditions pour cela sont meilleures à Genève qu'à Zurich. Chez les Lions, tout roule actuellement en défense. L’arrière aurait certainement dû se placer derrière Mikko Lehtonen, Dean Kukan et Christian Marti, voire même derrière Patrick Geering et Yannick Weber, et se battre avec Dario Trutmann, Phil Baltisberger et Daniil Ustinkov pour le temps de glace restant. Difficile de se mettre en avant.
Moins de concurrence à Genève
À Genève, il a un poil moins de concurrence. Certes, les deux étrangers Sami Vatanen et Theodor Lennström sont des valeurs sûres, mais derrière eux, le natif de Dübendorf se dispute une place avec Roger Karrer et Simon Le Coultre. Et il sera devant Marco Maurer, Arnaud Jacquemet, Mike Völlmin et Guillaume Chanton. Tim Berni peut tout de suite jouer un rôle clé et devrait avoir suffisamment de temps de glace pour montrer ce dont il est capable. Et ce, chez l'ambitieux champion en titre.
Si l'on cherche une faiblesse chez ce dernier, c'est le manque de largeur en défense. Tim Berni y a désormais remédié. Ce qui peut aussi avoir une influence décisive sur le championnat. Le Zurichois n'est certes pas un génie offensif capable de marquer 30 points. Mais c'est un solide défenseur, avec un faible taux d'erreurs et de bonnes idées dans la construction du jeu. Il peut améliorer de manière significative l'arrière-garde de Genève-Servette.
Ce n'est pas Zoug
Avec son transfert au bout du Léman, Tim Berni ne va pas déranger les supporters zurichois. S'il était allé à Zoug par exemple, le grand rival de ces dernières années, géographiquement proche, cela aurait été différent. Mais lorsqu'un joueur veut découvrir une nouvelle ville, un environnement complètement différent et une nouvelle langue à l'autre bout de la Suisse, on a tendance à le comprendre. Et soyons honnêtes: les Zurich Lions n'ont pas besoin de Tim Berni actuellement. Pour eux, il aurait surtout été intéressant pour l'avenir à long terme.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | HC Davos | 29 | 31 | 57 | |
2 | ZSC Lions | 26 | 31 | 55 | |
3 | Lausanne HC | 28 | 2 | 50 | |
4 | SC Berne | 28 | 18 | 49 | |
5 | EHC Kloten | 29 | -5 | 47 | |
6 | EV Zoug | 28 | 19 | 46 | |
7 | EHC Bienne | 28 | 4 | 40 | |
8 | HC Ambri-Piotta | 28 | -11 | 39 | |
9 | HC Fribourg-Gottéron | 29 | -6 | 39 | |
10 | SCL Tigers | 27 | 1 | 38 | |
11 | Genève-Servette HC | 26 | 1 | 36 | |
12 | HC Lugano | 27 | -22 | 33 | |
13 | Rapperswil-Jona Lakers | 29 | -20 | 33 | |
14 | HC Ajoie | 28 | -43 | 23 |