«J'ai rigolé la première fois que j'ai entendu parler de la H2O», se marre Gaëtan Haas en référence au surnom de la ligne qu'il forme avec Fabio Hofer et Jesper Olofsson. Le capitaine du HC Bienne est le centre - et donc la tête pensante - de cette triplette magique. Mais comment devient-on la meilleure ligne d'attaque du pays? «Le sommes-nous vraiment?», questionne l'international suisse. À Bienne, personne ne veut se voir plus beau qu'il ne l'est, même après sept victoires consécutives et une deuxième place au classement.
Le capitaine biennois tente tout de même d'expliquer ce qui fait la force de la «H2O», la combinaison entre Hofer, Olofsson et lui-même: «En fin de compte, c'est une combinaison de travail, de succès, de chance et de plaisir. Aucun de nous n'est collé au puck, mais tout le monde cherche immédiatement l'autre si celui-ci est mieux positionné.» Et à propos de l'actuel succès biennois, qui a été précédé d'une petite baisse, Haas tente de trouver une explication: «Quand nous jouons notre jeu, nous sommes forts. Si nous ne le faisons pas, nous aurons des problèmes.»
Retour compliqué
Il y a un an, Gaëtan Haas était revenu de la NHL après deux ans du côté des Edmonton Oilers. Bombardé capitaine du HC Bienne, le joueur de centre n'a pas eu le succès auquel il était habitué par le passé. Il a bouclé sa saison 2021-2022 avec seulement six buts alors qu'il en avait totalisé 15 lors de ses deux derniers exercices en Suisse. «Moi aussi, j'étais insatisfait et j'ai fait le point après la saison, nous raconte-t-il. Avec le recul, je pense que j'ai fait du bon travail défensivement, mais j'ai manqué de confiance en moi en attaque.»
Une conséquence directe de son passage en Amérique du Nord, où il n'avait que peu de temps de glace et donc de responsabilités. Son rôle était principalement défensif. Pourtant, le trentenaire ne regrette pas son expérience outre-Atlantique. Il en est convaincu: il y est devenu un meilleur joueur. «Auparavant, j'avais un taux de réussite aux engagements d'environ 40%. Il est désormais à 50 ou 60%, se réjouit-il. J'ai également beaucoup appris sur le travail défensif.»
De plus, le Biennois a eu droit, à Edmonton, à une leçon quotidienne de la superstar de la NHL Connor McDavid, le meilleur joueur du monde. Un étonnement qui est toujours présent lorsqu'il l'évoque aujourd'hui encore. «Il fait constamment des choses qui sont tout simplement impossibles, s'enthousiasme-t-il. McDavid est tout simplement trop fort.»
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Lausanne HC | 31 | 12 | 59 | |
2 | ZSC Lions | 28 | 31 | 58 | |
3 | HC Davos | 32 | 25 | 58 | |
4 | SC Berne | 31 | 18 | 55 | |
5 | EHC Kloten | 32 | -1 | 54 | |
6 | EV Zoug | 30 | 20 | 49 | |
7 | SCL Tigers | 30 | 4 | 44 | |
8 | EHC Bienne | 30 | 2 | 42 | |
9 | Rapperswil-Jona Lakers | 32 | -11 | 42 | |
10 | HC Ambri-Piotta | 31 | -18 | 41 | |
11 | HC Fribourg-Gottéron | 31 | -12 | 39 | |
12 | Genève-Servette HC | 28 | -3 | 36 | |
13 | HC Lugano | 30 | -23 | 36 | |
14 | HC Ajoie | 30 | -44 | 26 |