Les Aigles font tomber le LHC aux Vernets
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Genève - Lausanne:Les Aigles font tomber le LHC aux Vernets

Marc Gautschi, directeur sportif du GSHC
«On est convaincus que ça va fonctionner avec Yorick Treille»

Juste avant la pause, Genève a renoué avec la victoire en venant à bout du leader Lausanne (1-0). Forcément, après la rencontre, le directeur sportif des Aigles Marc Gautschi pouvait souffler. Mais il sait qu'il reste encore beaucoup de travail.
Publié: 02.02.2025 à 20:47 heures
Marc Gautschi (à gauche) est le directeur sportif du GSHC.
Photo: keystone-sda.ch
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Matthias DavetJournaliste Blick

Marc, on imagine que ce succès, juste avant la pause de l'équipe nationale, fait du bien à Genève.
Clairement, on attendait cette victoire depuis un petit moment. On a été la meilleure équipe pendant 40 minutes. Ensuite, on a dû beaucoup défendre et dans notre situation, on commence à ressentir un peu de respect, voire de crainte. Heureusement, on a tenu, Robert (ndlr: Mayer) a fait un bon match et on est restés concentrés pendant 60 minutes. C'est une grosse victoire pour nous.

En plus, Lugano a perdu face à Langnau, ce qui fait que vous revenez à un point de la 12e place. Mentalement, c'est positif pour aborder la pause?
Ce qui compte surtout, c'est la victoire contre Lausanne, une super équipe. Gagner un derby avant la pause fait du bien. Tout est entre nos mains. Si on joue à notre niveau, on peut bien faire. On est dans une situation compliquée, mais c'est à nous de jouer.

Mais est-ce que finalement, cette pause n'arrive pas au pire moment, puisque vous ne pouvez pas enchaîner avec une victoire?
Non non, on est tellement contents d'avoir congé. Les joueurs étaient morts et ça va faire du bien de pouvoir souffler quelques jours. Et aussi de pouvoir faire trois entraînements en équipe qui vont améliorer le système.

Il reste huit matchs avant la fin de la saison régulière. Quel est votre objectif d'ici là?
On veut rentrer dans les 10 premiers et faire les play-in.

Vous y croyez vraiment?
Oui, clairement. On ne s'arrête jamais. On sait qu'on n'a pas été bons jusqu'à présent. Maintenant, c'est notre devoir de gagner tous les matches.

Pour atteindre le même bilan que l'année dernière, il vous faut désormais tourner à une moyenne de 2 points par match. Vous n'avez plus le choix maintenant.
Pour moi, on n'avait déjà pas le choix au début de la saison. On est arrivés là par notre propre faute. Après, on a joué 17 matches en 30 jours – c'est n'importe quoi. On est probablement la seule ligue où ce genre de calendrier existe. On joue contre des équipes qui ont eu un jour de repos pendant que nous, on voyageait. On a joué avec des blessés et même avec Arnaud Jacquemet en attaque. Ce ne sont pas des excuses, mais des faits. Et tout cela s'accumule.

Cette victoire améliore le bilan de Yorick Treille avec désormais 15 points en 15 matchs. De l'extérieur, c'est insuffisant. Qu'est-ce que tu en penses?
Vous ne voyez pas ce qu'il se passe en interne. Vous entendez certaines choses, certes, mais nous, on travaille tous les jours. Yorick est ici depuis longtemps, il veut ramener une culture qu'on a un peu perdue. Son point fort, c'est l'humain. Reconstruire une équipe après un changement de coach, c'est difficile. On a fait des erreurs, perdu des matchs qu'on ne devait pas perdre. Mais on est convaincus que cela va fonctionner.

Si vous ratez les play-in, y a-t-il une clause dans son contrat?
Depuis quand je parle des clauses dans les contrats? (rires) Non, blague à part, ce n'est pas quelque chose qu'on envisage. On va entrer dans le top 10, c'est entre nos mains.

De manière plus globale, est-ce que tu regrettes une décision cette saison? Que ce soit le licenciement de Jan Cadieux, ce duo d'entraîneurs Yorick Treille/Rikard Franzen ou le timing d'annonce de la promotion de Yorick?
Si tu commences à douter, il ne faut pas prendre des décisions. Il faut aller jusqu'au bout des choses. Parfois, il y a des enchaînements négatifs que tu ne peux pas prévoir. Et parfois, tout roule parfaitement. Mais ni toi, ni moi n'aurions par exemple pu prévoir que Sakari Manninen allait prendre cinq matches de suspension.

Ce dimanche signifiait la fin du contrat de Dmytro Timashov. Quelle est sa situation?
Il n'est pas au niveau de l'année passée, c'est évident. Il lui manque du rythme, mais il arrive encore à créer des choses. On va évaluer s'il est possible d'aller plus loin avec lui ou s'il faut chercher une autre option.

Il vous reste une licence étrangère à activer. Tu travailles dessus?
Oui, on a encore peut-être 2 ou 3 options. On va décider demain si on fait venir quelqu'un.

Quel genre de profil recherches-tu pour ce nouvel étranger?
C'est clair qu'on ne va pas trouver le jumeau de Sidney Crosby en février (rires), mais il y a encore quelques options sur le marché. Si on a un peu de chance, on va pouvoir faire venir quelqu'un qui nous amènera de la taille et de la vitesse.

Et le marché suisse s'est fermé ce vendredi. Vous avez activé des licences B?
Oui.

Tu peux nous donner les noms?
Non (rires).

National League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
Lausanne HC
Lausanne HC
45
28
87
2
ZSC Lions
ZSC Lions
43
34
82
3
SC Berne
SC Berne
46
17
78
4
EV Zoug
EV Zoug
45
33
77
5
HC Davos
HC Davos
44
20
75
6
HC Fribourg-Gottéron
HC Fribourg-Gottéron
45
2
72
7
EHC Kloten
EHC Kloten
46
-16
68
8
SCL Tigers
SCL Tigers
46
6
66
9
HC Ambri-Piotta
HC Ambri-Piotta
45
-14
62
10
Rapperswil-Jona Lakers
Rapperswil-Jona Lakers
45
-11
61
11
EHC Bienne
EHC Bienne
44
-6
58
12
HC Lugano
HC Lugano
45
-21
57
13
Genève-Servette HC
Genève-Servette HC
44
-16
54
14
HC Ajoie
HC Ajoie
45
-56
45
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