Ajoie terrasse Genève, qui s'enfonce un peu plus
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Genève-Ajoie:Ajoie terrasse Genève, qui s'enfonce un peu plus

Greg Ireland, entraîneur d'Ajoie
«Le seul message que nous voulons faire passer, c'est à nous-mêmes»

Ajoie s'est imposé ce mardi sur la glace des Vernets (2-4). Grâce à cette victoire, les Jurassiens mettent un gros coup au moral de Genève, qui reste coincé à la 13e place. Une série de play-out entre les deux clubs n'est pas à écarter. Mais Greg Ireland n'y pense pas.
Publié: 29.01.2025 à 12:05 heures
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Dernière mise à jour: 29.01.2025 à 12:07 heures
Greg Ireland et Ajoie ont joué un mauvais tour à Genève ce mardi aux Vernets.
Photo: Laurent Daspres/freshfocus
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Matthias DavetJournaliste Blick

Ajoie a réalisé un très joli coup ce mardi sur la glace des Vernets. En s'imposant face à l'équipe qui les devançait, les Jurassiens sont revenus à 11 points de la 13e place – avec neuf matches à jouer pour eux. Bien que s'extirper des places de play-out semble quasi insurmontable, la Vouivre a passé un message à Genève, éventuel adversaire lors de cette série de la peur.

Mais Greg Ireland ne s'intéresse pas à cela. Dans les travées de la patinoire des Aigles, l'entraîneur canadien est revenu sur la victoire, ainsi que sur la fin de saison du HCA. Interview.

Greg, on imagine que tu es heureux ce soir. Vous avez fait passer un joli message à Genève: on peut compter sur vous pour la fin de la saison.
On se concentre toujours sur nous-mêmes. On se passe un message à nous-mêmes sur la manière dont on doit jouer. Pendant la première partie de cette petite baisse de régime, on a fait de très bons matches. On a joué 50 bonnes minutes, puis 10 minutes nous ont coûté la victoire. Contre Kloten, on n'a pas été bons du tout. Mais samedi (ndlr: face à Zurich, défaite après prolongation), on a très bien joué. Il faut qu'on se prouve qu'on peut jouer en sacrifiant notre corps, en patinant, en respectant notre système et en continuant à progresser comme ça. On ne peut pas se permettre d'avoir des quarts de travail ou des périodes de repos. Le message qu'on doit se transmettre est: «C'est comme ça qu'on doit jouer. C'est ce qu'on doit faire.»

Je suppose que tu es satisfait de la performance de ton équipe ce soir, même si ça n'a pas toujours été facile. Vous avez dû beaucoup défendre, par moments, mais vous trouvez la solution.
Pour être honnête, je suis partagé. J'ai trouvé que la première période n'était pas aussi bonne qu'elle aurait dû l'être…

Oui, enfin, vous commencez quand même avec de belles occasions.
C'est vrai, il y en avait trois pour nous et une seule pour eux. Donc le départ était bon. Ensuite, la fin de la première période était moins bonne et le début de la deuxième, franchement, pas bon du tout. Puis, on a trouvé un moyen de revenir dans le match, et notre troisième tiers a peut-être été l'un des meilleurs de l'année. La manière dont on s'est sacrifiés, notre patinage, notre couverture défensive, notre structure, tout était bien meilleur. On a connu des hauts et des bas, mais j'ai vraiment apprécié notre résilience et notre capacité à nous battre et à montrer notre meilleur visage au bon moment.

Vous rentrez aux vestiaires lors de la deuxième pause alors que vous venez de faire passer le score de 2-0 à 2-2 en 40 secondes. Quel est ton message aux gars?
Je leur ai dit qu'on ne pouvait pas continuer à perdre des duels. On a parlé de la manière dont on voulait les gagner, de se mouvoir, d'être plus agressifs et de mettre plus de pression sur eux, au lieu de les laisser atteindre la ligne rouge et entrer facilement dans notre zone. On a parlé de la manière dont on voulait défendre et on s'est dit qu'on devait jouer avec plus de sacrifice. Tout ce dont on a parlé, les gars l'ont appliqué et ils ont fait du bon boulot.

Mais quand vous marquez aussi rapidement et que tu rentres dans le vestiaire, il y a forcément de l'euphorie. Comment la gères-tu? À ton avantage ou tu la calmes?
Non, non, on n'a pas calmé les choses. L'équipe était déjà plutôt calme, mais j'ai juste dit: «Écoutez, c'est super. On a plié, mais on n'a pas rompu. On a montré du caractère pour revenir et tenir bon. Maintenant, pour finir le boulot, il faut être encore meilleurs et plus forts.»

Tu m'as dit que vous vous concentriez sur vous-mêmes, mais ça t'arrive de regarder le classement ou pas du tout?
Non, il y avait un gros écart quand je suis arrivé. En tant que coach, tu gardes toujours un œil sur la situation, mais si tu commences à trop y penser, à regarder derrière ou trop loin devant, tu perds le fil. Nous, on doit être plus constants, prendre de l'avance et se concentrer sur une seule étape à la fois, un match après l'autre.

Donc l'accent n'est pas mis sur les points, mais sur la manière dont vous jouez?
Exactement, à 100 %. Peu importe la situation, on veut jouer avec un bon état d'esprit. On sait que, quoi qu'il arrive, on peut bien jouer en équipe. C'est ça que je veux construire: qu'on sache où en est notre jeu et qu'on soit constants avec cela.

Mais est-ce que vous vous préparez quand même à l'idée de devoir jouer une finale des play-out?
On n'en parle pas. Finalement, peu importe. Si on joue une série, on doit la gagner. C'est tout. Peu importe l'adversaire, on doit être les meilleurs. On doit être la meilleure version de nous-mêmes.

National League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
Lausanne HC
Lausanne HC
47
32
93
2
ZSC Lions
ZSC Lions
46
36
86
3
EV Zoug
EV Zoug
47
39
82
4
SC Berne
SC Berne
47
19
81
5
HC Davos
HC Davos
46
22
79
6
HC Fribourg-Gottéron
HC Fribourg-Gottéron
46
3
74
7
SCL Tigers
SCL Tigers
47
8
69
8
EHC Kloten
EHC Kloten
47
-18
68
9
EHC Bienne
EHC Bienne
46
-2
64
10
HC Ambri-Piotta
HC Ambri-Piotta
46
-16
62
11
Rapperswil-Jona Lakers
Rapperswil-Jona Lakers
47
-18
61
12
Genève-Servette HC
Genève-Servette HC
46
-16
57
13
HC Lugano
HC Lugano
47
-26
57
14
HC Ajoie
HC Ajoie
47
-63
45
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