Dès le premier shift, Genève-Servette n'a pas paru à son affaire et a encaissé. Ce début de match sans a présagé d'une mauvaise soirée. «Tanner (ndlr Richard) veut réaliser un check et moi aussi, plaide Roger Karrer. On se loupe et derrière on prend un but. C'est comme si nous voulions trop bien faire.» Le capitaine a été précédé à l'interview par l'entraîneur Yorick Treille. Celui-ci n'a pas goûté à la prestation de son équipe. Il a 24 heures pour la remobiliser avant un match important contre Langnau, à domicile.
Comment analyses-tu la performance de ce soir? Peut-on parler d’un match sans?
Oui, à peu près. Il y a eu quelques bonnes périodes, mais globalement, si on joue comme ça à l'extérieur, peu importe l'adversaire, on n’a aucune chance. On n’a pas été assez bons, pas assez prêts, et trop de joueurs n’étaient pas à leur vrai niveau. On a dû courir après le score dès le début, ce qui nous a désorganisés. On sait que cette équipe aime jouer en contres, et on leur a donné l’opportunité de le faire. Maintenant, il faut être frustré, énervé, et attaquer le prochain match avec un esprit de revanche.
Après seulement 16 secondes de jeu, il y a une première action et un premier tir sans personne au rebond. En tant qu’entraîneur, comment réagis-tu sur le banc?
À ce moment-là, on se dit qu’il reste encore énormément de temps. C’est ça, le hockey: il y a des passages à vide et des erreurs. L’important, c’est comment on rebondit et reprend le contrôle. On l’a fait par moments, mais on a surtout couru après le score. Et quand on court après, on se découvre et on dépense beaucoup d’énergie. On a eu des power-play en début de match, on a montré de bonnes choses, mais ce n’était pas suffisant. Dans cette ligue homogène, travailler fort ne suffit pas. Il faut plus de concentration et de détermination, et il faut que tous les joueurs contribuent en tant que leaders. Que les 22 jouent au niveau qui est attendu.
On a l’impression que vous avez marqué à des moments clés aux 20e et 40e minute, juste avant les pauses. Pourtant, ça n’a jamais vraiment lancé la machine. Pourquoi?
Oui, on a été proches à plusieurs reprises, mais être proche, ça ne compte pas. Il faut être capable d’enchaîner et de capitaliser sur ces moments. On doit repartir à zéro demain (ndlr samedi) et se concentrer sur bien finir la semaine avec une meilleure concentration et une énergie collective du début à la fin.
On peine à imaginer que, après deux victoires contre Lugano et Lausanne, l’équipe se soit relâchée, tout de même.
Non, je n’imagine pas ça. Comme je l'ai dit, c’est toujours difficile de venir gagner ici à Bienne, et ce soir, il fallait en faire plus. On n’a pas réussi à amener ce qu’il fallait dans la globalité pour l’emporter.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Lausanne HC | 47 | 32 | 93 | |
2 | ZSC Lions | 46 | 36 | 86 | |
3 | EV Zoug | 47 | 39 | 82 | |
4 | SC Berne | 47 | 19 | 81 | |
5 | HC Davos | 46 | 22 | 79 | |
6 | HC Fribourg-Gottéron | 46 | 3 | 74 | |
7 | SCL Tigers | 47 | 8 | 69 | |
8 | EHC Kloten | 47 | -18 | 68 | |
9 | EHC Bienne | 46 | -2 | 64 | |
10 | HC Ambri-Piotta | 46 | -16 | 62 | |
11 | Rapperswil-Jona Lakers | 47 | -18 | 61 | |
12 | Genève-Servette HC | 46 | -16 | 57 | |
13 | HC Lugano | 47 | -26 | 57 | |
14 | HC Ajoie | 47 | -63 | 45 |