La première apparition du CP Berne sous la houlette de Jussi Tapola avait tout pour plaire contre le Lausanne HC. Du drame, des arrêts brillants, des émotions, de beaux buts, un hat-trick de Tristan Scherwey et des empoignades entre joueurs. Le nouvel entraîneur des Ours était satisfait de la prestation de son équipe après la victoire vendredi soir (4-1). «Nos supporters nous ont donné beaucoup d'énergie. Cette équipe a du cœur», explique le Finlandais, qui a conduit la saison dernière Tappara Tampere à un deuxième titre de champion consécutif et à un triomphe en Champions League.
Mais quelque chose irrite Jussi Tapola après cette rencontre initiale: le marathon auquel se sont livrés les arbitres Miroslav Stolc et Loïc Ruprecht à la vidéo. Le duo a infligé à trois reprises une pénalité de cinq minutes à un Bernois et a ensuite vérifié la décision à la vidéo. Pour le défenseur Julius Honka, les officiels ont réduit la sentence à 2 minutes. Pour Samuel Kreis et Benjamin Baumgartner, le verdict initial est maintenu. Comme les réglages de la caméra ne permettent pas d'obtenir de bonnes images, les arbitres ont mis une éternité avant de rendre leur décision. Au total, ils ont passé neuf minutes devant l'écran.
«Je ne suis pas sûr de bien comprendre la règle concernant le nombre de fois où les vidéos sont regardées, lâche Jussi Tapola. Ils ont regardé trois fois. Je ne suis pas sûr que ce soit bon pour le hockey sur glace. Après ce match, il faut que la ligue discute de la manière de gérer le visionnage vidéo en cas de pénalités. On ne peut pas passer son temps à regarder des vidéos alors que les arbitres ne le voient pas correctement sur la glace. Sinon, les fans et les joueurs doivent attendre, attendre et attendre.»
La règle absurde a été ôtée
Pour cette saison, on avait corrigé cette règle absurde de l'année dernière. Avant, les arbitres devaient prononcer au moins une pénalité mineure s'ils avaient auparavant infligé une punition de 5 minutes et l'avaient vérifiée sur la vidéo – même si l'auteur présumé était innocent. Désormais, les arbitres ne doivent plus sanctionner un joueur accusé à tort après la révision.
Mais cela pourrait conduire à une avalanche de reviews, comme vendredi soir à Berne. Il est à craindre que les arbitres infligent une pénalité de 5 minutes s'ils soupçonnent déjà une faute grave. En effet, ils ne peuvent regarder la vidéo qu'en cas de sanction importante. Mais les arbitres se retrouvent dans une situation difficile lorsque les images vidéo ne permettent pas de clarifier la situation. Ils doivent alors s'en tenir à la décision prise sur la glace.
«L'arbitre principal n'a pas levé le bras»
Après la troisième révision et l'exclusion de Baumgartner, Jussi Tapola s'emporte et montre qu'il a du tempérament. C'est pourtant l'un des deux juges de ligne qui dit avoir vu une obstruction. «L'arbitre principal était juste derrière et n'a pas levé le bras, il n'a rien vu. Et ensuite, on va regarder la vidéo, peste l'entraîneur bernois. Ce n'est plus du hockey sur glace.» Mais les vidéos et les pénalités n'ont pas eu de conséquences pour le SCB. Le box play a bien fonctionné face à Lausanne, notamment parce que le nouveau gardien Adam Reideborn a réalisé quelques parades de grande classe.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | HC Davos | 30 | 28 | 57 | |
2 | ZSC Lions | 26 | 31 | 55 | |
3 | Lausanne HC | 29 | 7 | 53 | |
4 | EHC Kloten | 30 | -2 | 50 | |
5 | SC Berne | 29 | 16 | 49 | |
6 | EV Zoug | 28 | 19 | 46 | |
7 | SCL Tigers | 28 | 4 | 41 | |
8 | EHC Bienne | 28 | 4 | 40 | |
9 | HC Fribourg-Gottéron | 29 | -6 | 39 | |
10 | HC Ambri-Piotta | 29 | -16 | 39 | |
11 | Genève-Servette HC | 26 | 1 | 36 | |
12 | Rapperswil-Jona Lakers | 30 | -18 | 36 | |
13 | HC Lugano | 28 | -25 | 33 | |
14 | HC Ajoie | 28 | -43 | 23 |