En power-play et à 5 contre 5
Patrick Fischer effectue plusieurs changements de lignes

Avant les matches du week-end face au Danemark (samedi, 12h20) et contre le Canada (dimanche, 20h20), Patrick Fischer a procédé à quelques modifications dans son alignement. Le but? Dynamiser le jeu à 5 contre 5.
Publié: 17.05.2024 à 14:44 heures
Patrick Fischer (au centre) donne des consignes à ses joueurs.
Photo: Urs Lindt/freshfocus
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Grégory BeaudJournaliste Blick

La bonne nouvelle? L'équipe de Suisse possède le meilleur power-play de la compétition avec déjà huit buts inscrits avec un homme de plus sur la glace. L'Allemagne est deuxième avec cinq réalisations. Les 44,44% de réussite sont principalement dus aux cinq buts marqués en supériorité numérique contre l'Autriche, certes. Mais cette statistique a également son revers.

Avec sept buts à 5 contre 5, la Suisse se situe au niveau des cancres du Mondial. Seuls le Kazakhstan (5), la France (4) et le Grande-Breatgne (1) font pire. Inquiétant? «J'ai l'impression de pouvoir essayer une chose ou l'autre, précise Patrick Fischer. Le but est d'avoir un peu plus de structure dans les lignes. Mais nous sommes globalement satisfaits. C'est simplement le bon moment, dans ce tournoi, pour effectuer quelques combinaisons différentes.»

Zougois convaincants

Pour y remédier, le sélectionneur national a décidé de modifier trois de ses quatre lignes. Seule la triplette «des Zougois» demeure inchangée. S'ils ne sont pas efficaces offensivement, les Herzog, Senteler et Simion ont les meilleures statistiques avancées de l'équipe. De quoi donner raison à Patrick Fischer de leur maintenir sa confiance. «Ils sont très solides», confirme-t-il.

Le sélectionneur zougois a conservé trois «duos»: Hischier - Fiala, Jäger - Andrighetto et Thürkauf - Scherwey. C'est au niveau des ailes que le sélectionner a effectué des rocades. Ainsi, Nino Niederretier se décale en première ligne pour former une triplette à 100% NHL. «Hischier et Fiala ont peut-être besoin de quelqu'un qui joue de manière plus directe sur la cage et apporte plus de présence autour du but. Nino était prédestiné à ce rôle.»

Christoph Bertschy, lui, retrouve sa place en quatrième ligne. «Le but, ici, était de recréer une ligne de puncheurs, précise le sélectionneur national. Avec Scherwey et Thürkauf, ils apportent beaucoup d'énergie et de présence physique.» L'autre changement concerne Philipp Kurashev qui remonte de la quatrième à la deuxième ligne aux côtés de Ken Jäger et Sven Andrighetto. «Il nous manque ce secondary scoring jusqu'à présent et nous espérons qu'ils vont nous l'apporter.»

Des nouvelles de Gaëtan Haas

Le power-play a également été modifié avec le retour d'Andres Ambühl avec les joueurs de NHL (Josi, Fiala, Hischier et Niederreiter), à la place de Kurashev. «Nous avions marqué au moins un but en supériorité numérique lors de chaque match, a-t-il précisé. Mais nous avions besoin d'un droitier capable de faire des jeux devant la cage. Depuis l'arrivée de Kevin Fiala, nous avons effectué quelques ajustements, car nous pouvons être plus efficaces encore.» Il est vrai que, hormis, les cinq buts marqués en situation spéciale contre l'Autriche, les autres rencontres n'ont pas donné lieu à une telle explosion offensive. 

Voilà pour la situation avant les deux matches du week-end. Mais le puzzle pourrait subir de nouvelles modifications rapidement. En effet, Gaëtan Haas a pu s'entraîner normalement pour la première fois depuis le coup reçu vendredi dernier contre la Norvège. Le Biennois n'est toutefois pas encore prêt à entrer en jeu. «Mais il a fait de grands progrès lors des derniers 24 heures, remarque Patrick Fischer. Il faudra voir comment il réagit à la charge de travail.» Sa présence pour le match de samedi est toutefois exclue. «On verra peut-être dimanche», conclut le sélectionneur national.

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