Qu'on soit clairs tout de suite: la venue de Roman Josi est une bénédiction pour l'équipe de Suisse en vue du championnat du monde qui débute à Prague. L'un des trois meilleurs défenseurs du monde aura un impact immédiat sur le jeu helvétique.
Patrick Fischer sait qu'il pourra compter en tout temps sur près de 30 minutes de qualité de la part de l'arrière bernois. Alors pourquoi ce titre? Justement parce que la présence de Roman Josi n'amplifie pas uniquement les qualités de la Suisse. Elle augmente également les attentes qui entourent cette sélection nationale.
Patrick Fischer, dont l'aura semble clairement diminuer élimination après élimination, doit réussir un bon Mondial en République tchèque. Il le sait. Mais, surtout, ses dirigeants le savent. C'est d'autant plus clair avec désormais Roman Josi à bord.
La dernière fois que le sélectionneur zougois s'est retrouvé avec autant de doute autour de sa personne, c'était en 2018 à Copenhague. Après le chaos olympique, il était attaqué de toutes parts. La Suisse avait gagné la médaille d'argent.
Aujourd'hui, les critiques sont encore plus nombreuses. Et avec la venue de Roman Josi, un nouvel échec pourrait lui coûter cher. Alors oui, compter sur le Bernois est une chance inouïe. Mais cela peut également se retourner contre le sélectionneur national.