Chris McSorley, c’est une histoire qui sera forcément toujours un peu spéciale. Alors lorsque les deux équipes s’affrontent dans une série au meilleur des trois matches, les projecteurs sont forcément encore davantage braqués sur l’Ontarien qui a quitté les Vernets après plus de deux décennies. Lors de ce premier match, c’est d’ailleurs son équipe qui a terminé la soirée avec le sourire.
L’entraîneur était évidemment de bonne composition au moment de parler de ce premier match. Dimanche, il souhaite mettre un terme à cette série en battant une deuxième fois les Grenat afin d’éviter de revenir mardi aux Vernets.
Chris McSorley, on parie que vous souhaiteriez passer votre anniversaire à Lugano cette année non?
Vous avez raison. C’est mardi et cela voudrait dire que nous nous sommes imposés dimanche à Lugano (rires). C’est la première fois que je n’ai pas envie de revenir à Genève. Mais cette saison, j’en ai assez vu. C’est un long voyage. Nous ne devons pas gaspiller une énergie qui peut être si précieuse plus tard avec un déplacement supplémentaire de Lugano à Genève.
Ce premier match, votre équipe semble l’avoir pris par le bon bout après quelques premières minutes compliquées.
Ce soir, nous étions comme une meute de chiens. Nous avons couru après Genève sur toute la glace. Vous savez, il y a finalement une formule assez simple en hockey sur glace. Tu dois gagner les batailles devant ton but entre les points d’engagement et en faire de même devant la cage adverse. Si tu y arrives, tu as de bonnes chances d’avoir du succès. Il n’y a pas besoin d’avoir 1000 systèmes compliqués.
Votre agressivité a beaucoup dérangé Genève.
Notre ligne avec Carr, Abdelkader et Thürkauf doit peser au moins 300 kilos. Cela ne doit pas être rigolo de se retrouver face à eux. Abdelkader est grand, il est gros et il est méchant. Je suis content qu’il soit dans mon équipe et pas sur le banc adverse. Mon but était de le mettre durant un maximum de shifts face à Henrik Tömmernes. Ce soir, nous étions agressifs autant en zone neutre qu’en zone défensive. Nous avons accepté de bloquer des tirs adverses. En bref, nous avons coché beaucoup de cases de ce qu’est une bonne équipe de play-off.
Quel est le plan désormais?
Le plan est simple. Dimanche soir, nous devrons jouer le meilleur match de notre saison. Nous devons absolument faire le nécessaire chez nous devant nos fans. Nous allons devoir mettre un maximum de pression sur eux. Mais je suis convaincu qu’ils seront prêts pour la bataille qui les attend. Je me réjouis, ce sera chaud.