Lausanne n’a pas été bon jeudi contre Gottéron. Personne ne va remettre cela en question. Mais les Vaudois n’ont pas été aidés par certains détails. On peut par exemple penser à la pénalité qui mène au premier but fribourgeois: Reto Berra perd son casque, et les arbitres pensent que c’est à cause de la canne d’un Lausannois. Problème: il s’agit en fait de la canne de Benoît Jecker. À l’heure de l’interview, Christoph Bertschy reste toutefois serein.
Ce match doit être frustrant pour vous. Quelles sont vos émotions après cette rencontre?
C’est un peu dommage. Déjà au premier acte, on marque un goal qui est annulé pour une faute, alors qu’elle n’aurait pas dû être sifflée contre nous. On a un peu l’impression que tout est contre nous. On essaie de ne pas perdre espoir, de se battre contre tout le monde. On espère gagner ce match à Fribourg.
Mentalement, ce genre de défaite vous affecte?
(silence) Ça prend de l’énergie. Mais on est tous professionnels. On l'a vu lors de ce match: pendant 15 minutes au deuxième tiers on ne joue pas notre hockey et on perd cette rencontre. Et on est maintenant menés 3-1 dans la série. Il faut qu’on oublie ça aujourd’hui et qu’on se concentre sur le prochain match.
Les réussites de Gottéron, elles vous donnent un coup au moral?
Oui, c’est frustrant. Mais il faut regarder en avant. Ce soir on a perdu et on est menés 3-1 dans la série, c’est un fait. On n’a plus le choix: on doit gagner ce prochain match.
Lausanne a des problèmes de power-play. On a presque l’impression que quand vous devez réfléchir, ça devient compliqué.
Je suis totalement d’accord. Le power-play, ce n’est pas ça. On sait très bien qu’on doit faire beaucoup mieux mais il faut toujours voir le positif. S’il y a le déclic en supériorité numérique, on est difficiles à battre.
Physiquement, comment allez-vous?
Je me sens bien. J’aime bien enchaîner les rencontres, ça me donne du rythme. M’entraîner toute la semaine et jouer deux fois le week-end, j’aime moins. L’année passée, lorsqu’on a enchaîné beaucoup de matches en janvier-février, on jouait bien. J’ai l’impression qu’on est là. C’est juste que ce soir, ce n’était pas trop ça mentalement mais je pense que dans deux jours, à Fribourg, on sera à fond.
Et la fatigue dans le vestiaire? Vous sentez que les autres gars sont frais?
Frais, c’est un grand mot (rires). On y croit et on va essayer de gagner ce prochain match. Pour nous désormais, c’est vivre ou mourir.