L'attaquant du champion de Suisse, Jan Kovar, peut être décrit en plusieurs mots. Le Tchèque est une âme loyale, il n'aime pas trop les changements de club. C'est un leader qui attend le maximum de lui-même. Il a besoin d'émotions sur la glace mais une fois en dehors en dehors, il est réservé. Une fois qu'il a gagné en confiance, il ne se prive pas d'humour et de réponses substantielles.
Le joueur de Zoug ne tourne pas autour du pot. «Je ne joue pas mon meilleur hockey en ce moment», estime Jan Kovar, sans qu'on le lui demande explicitement. Mais qu'est-ce que le meilleur hockey chez un joueur que son entraîneur Dan Tangnes décrit comme parfait? Certes, il est actuellement un peu en retard sur sa moyenne de points de la dernière saison. Mais ce n'est pas sur cela que le centre doit être jugé en premier lieu.
«Peut-être que je pense trop»
Kovar est toujours aussi présent sur la glace qu'il l'était la saison dernière, à l'issue de laquelle il a été désigné comme le joueur le plus précieux de la ligue (MVP). Mais en partie dans des rôles différents. Désormais, il doit jouer beaucoup plus en box-play. Tout d'abord, parce que des joueurs clés sont blessés et, ensuite, car l'EVZ a tendance à concéder plus de pénalités que par le passé. Et on le trouve presque plus souvent dans son propre camp que dans celui de l'adversaire.
En veut-il trop en faire en tant que nouveau capitaine? «Peut-être, réfléchit-il. Peut-être que je pense trop. En même temps, je joue mieux quand je laisse libre cours à mon instinct.» Pour ce faire, Jan Kovar doit également trouver un bon niveau émotionnel pour entrer dans son match, comme il l'explique.
Contrôler le puck de manière parfaite lui donne autant d'énergie que de distribuer des caviars. «Un bon contrôle est parfois comme un réveil pour moi», sourit-il, révélant sa dent manquante. «Je vais la laisser comme ça pour le moment, j'ai déjà trouvé une femme», plaisante-t-il.
Pas de temps à perdre sur les réseaux sociaux
La famille est l'une des raisons pour lesquelles Kovar a prolongé son contrat jusqu'en 2025 et a même renoncé à une clause de sortie. Sa femme Jirina et ses fils Teodor (4 ans) et Sebastian (1 an) se plaisent ici au moins autant que lui. «Lorsque j'ai réfléchi à la prolongation du contrat, j'ai demandé à Teodor s'il aimait vivre ici. Il a répondu que c'était sa maison. L'affaire était donc réglée pour moi.»
Le petit garçon joue au football, et son père aime le regarder. Pas parce qu'il se sent obligé, mais parce qu'il apprécie également ce sport. Le hockeyeur adore taper dans un ballon, le plus récemment en été 2018, lorsqu'il passe plus de temps que d'habitude dans sa ville natale de Pilsen. «C'était un bon entraînement d'été». Jan Kovar aime passer du temps à l'extérieur, au lac et dans la nature. En revanche, vous ne trouverez la star de l'EVZ nulle part sur les réseaux sociaux. «Dans le monde des réseaux sociaux, tout est faux. Je ne veux pas perdre de temps avec ça.»
Le capitaine a donné son cœur à Zoug après avoir remporté le titre. Ce triomphe a également été décisif pour prolonger le séjour de Kovar en Suisse centrale. Il veut continuer à faire partie du développement de cette équipe. Et grâce à cette certitude, il n'a plus à se soucier de l'endroit où Teodor commencera l'école. Et où d'autres enfants pourraient potentiellement naître. Mais tout cela est de la musique d'avenir pour le moment.
L'important désormais est que l'équipe se remette sur les rails, une saison après son titre. «Les attentes sont élevées, y compris les nôtres.» Le Tchèque est fier que ses coéquipiers, même lors des matches difficiles, se battent les uns pour les autres. «Et j'ai confiance que si je joue mieux, l'équipe se portera également mieux.»