Lorsqu’il est arrivé à Lausanne, Fabian Heldner connaissait évidemment Florian Conz, ancien joueur et capitaine du club. Mais pas personnellement. «Je savais ce qu’il avait accompli au club, mais en prenant le numéro 61, je n’ai même pas pensé que c’était le sien.» C’était en 2019, le Jurassien avait mis un terme à sa carrière depuis une saison et personne n’a prévenu le nouveau défenseur au moment du choix du No 61: «Comme il était libre, je n’ai pas réfléchi plus loin», rigole-t-il aujourd’hui.
Dimanche, le Lausanne HC a annoncé vouloir rendre hommage à son ancien capitaine et joueur le plus capé en retirant son maillot No 61. Comme plus personne ne pourra porter ce chiffre à Lausanne, Fabian Heldner va devoir changer. Un problème? «Pas du tout, coupe-t-il. Le club m’a approché et m’a demandé si cela me dérangeait et j’ai évidemment dit que ce n’était pas un souci. Heureusement que je ne suis pas superstitieux (rires).»
Le numéro de Vermin
Avec le match de ce mardi soir face à Zoug, Fabian Heldner aura encore le droit de porter neuf fois «son» 61. Ensuite, il arborera le 91. «J’ai tourné le 6», rigole-t-il. Un chandail qui était propriété de Joel Vermin jusqu’en 2020 et son transfert à Genève-Servette. «J’y ai pensé, sourit le Valaisan de la Vaudoise aréna. J’espère qu’on ne va pas venir me dire dans quelque temps que le maillot de Joel sera aussi retiré (rires).» Les chances sont tout de même assez minces.
L'option de prendre le 96 de son année de naissance n'était pas envisageable puisque le défenseur Andrea Glauser, fraîchement débarqué sur les bords du Léman, en a la propriété, lui qui est également né en 1996.
Mais au fait, pourquoi portait-il ce numéro? «Sans vraie raison, détaille-t-il. Lorsque je jouais à Viège, j’avais le 11 comme mon grand-père.» En arrivant à Davos, ce chandail n’était pas disponible, raison pour laquelle il a opté pour le 61. Un numéro qui l’a suivi dans le canton de Vaud jusqu’au retrait du 30 novembre prochain.