Contraint d'abandonner lors de la dernière course, perdant au passage les rênes du championnat, Marc Marquez tentera de les récupérer ce week-end au Qatar. Le champion en titre Jorge Martin, forfait depuis le début de la saison, fait quant à lui son retour, tout comme le Bâlois Noah Dettwiler en Moto3.
Une erreur regrettable
Pour la quatrième manche (sur 22) de l'année, Marc Marquez aura certainement soif de revanche après sa chute sur le GP des Amériques à Austin (Etats-Unis) fin mars, alors que la victoire lui tendait les bras. Parti en pole position, le sextuple champion espagnol de la – qui avait remporté la course sprint du samedi – semblait filer vers son sixième succès en autant de courses cette saison avant de connaître son premier revers de l'année.
Cette erreur lui a coûté la tête du général au profit de son frère Alex. Le cadet de la fratrie Marquez, qui n'a encore jamais gagné de GP dans l'élite, ne compte cependant qu'un point d'avance sur son aîné (87 contre 86). Le double champion du monde de MotoGP Francesco Bagnaia, qui a profité des déboires de son coéquipier Marc Marquez pour remporter à Austin sa première course de la saison, est troisième, avec 75 points.
Le retour du champion en titre
L'Italien, que l'on attendait en début d'année comme le premier rival de Marc Marquez au guidon de la moto considérée comme la plus performante de la grille, semblait jusqu'à présent à la peine pour contester la supériorité de l'Espagnol. Il devra désormais confirmer sa montée en puissance sur le circuit de Lusail.
Autre moment fort attendu au Qatar, le retour du champion du monde sortant Jorge Martin, qui n'a encore disputé aucune course en 2025. Le Madrilène, passé chez Aprilia à l'intersaison après avoir remporté son titre avec Ducati-Pramac, s'était blessé en février, avant la manche inaugurale de la saison en Thaïlande.
S'il dit avoir une «énorme envie de revenir», Jorge Martin a aussi reconnu cette semaine ne pas savoir «ce qu'il en est de (sa) forme physique», qui ne «sera certainement pas à 100%». Il a même assuré qu'il n'était «pas sûr de pouvoir terminer la course».