Certains parents utilisent une tirelire à gros mots pour éduquer leurs enfants. Au final, la Fédération internationale de l'automobile fait un peu la même chose. Cette année, la FIA a décidé de lutter contre le langage grossier des pilotes. Pour avoir utilisé un langage grossier en conférence de presse au mois de septembre, Max Verstappen a été sanctionné d'un «travail d'intérêt général» pour avoir utilisé un gros mot. Pour protester, le pilote néerlandais avait ensuite joué la carte du silence en conférence de presse.
Charles Leclerc fera-t-il de même? Lors du dernier Grand Prix, à Mexico, le Monégasque est monté sur la troisième place du podium. En conférence de presse après la course, il a répondu à une question en utilisant le mot «Fuck». Immédiatement, il s'est rendu compte de sa bêtise. «Pardon! Oh non, je ne veux pas rejoindre Max», a-t-il rigolé de manière crispée à ce moment.
Que le pilote Ferrari se rassure: la FIA s'est montrée extrêmement clémente à son égard. Pour avoir sorti un mot qui a dépassé sa pensée et s'être immédiatement excusé, Charles Leclerc ne sera amendé que de 10'000 dollars, dont 5000 avec sursis. Certes, le salaire du Monégasque lui permet de payer son dû. À voir toutefois si, lors de sa prochaine conférence de presse, Charles Leclerc va encore prendre le risque de dire ce qu'il pense.