C'est un but du capitaine lyonnais qui a donné l'avantage à l'Olympique lyonnais à la 51e minute sur un penalty accordé pour une faute commise sur lui-même par Joffrey Cuffaut.
L'arbitre Stéphanie Frappart est d'abord allée vérifier sur l'écran vidéo le bien fondé de sa décision avant de la confirmer, malgré les protestations des Valenciennois.
Ce but a évidemment conditionné la suite alors que Valenciennes résistait jusqu'alors sans trop de peine.
En première période, Stéphanie Frappart n'avait pas vu une faute paraissant pourtant évidente d'Anthony Knockaert sur l'Irlandais Jake O'Brien avant que Ckene Doucouré ne marque un but pour Valenciennes, finalement invalidé après l'intervention de la vidéo-assistance.
Doublé de Lacazette
Lacazette a toutefois rapidement porté le score à 2-0 avec un tir en pivot consécutif à une passe de Saïd Benrahma coupant ainsi tout suspense pour le dernier tiers de la rencontre, plus facilement maîtrisée par les Rhodaniens.
D'autant plus que Gift Orban a ajouté un troisième but en reprenant facilement un centre délivré par Rayan Cherki alors que les deux joueurs venaient d'entrer en jeu.
Lyon, qui craignait ce tirage facile en apparence contre une formation destinée à être reléguée en National (3e division), avec seulement deux victoires en trente journées (11 nuls), n'a pas trop à pavoiser de cette qualification mais ne retiendra, bien sûr, que le résultat qui l'envoie pour la neuvième fois de son histoire en finale de l'épreuve.
Le club rhodanien en a gagné cinq dont la dernière qu'il a disputée en 2012 contre Quevilly, club de National.
Les joueurs de Pierre Sage, probablement crispés par la pression, ont longtemps dominé de manière stérile, se montrant très peu dangereux avant la mi-temps, faute de jouer suffisamment sur la profondeur.
Une tentative trop molle de Benrahma, un centre raté de Nicolas Tagliafico tombé sur le poteau, une reprise de la tête de Duje Caleta-Car hors du cadre sur un corner, et enfin un tir d'Ernest Nuamah qui a frôlé le montant, ont été les seuls actions dangereuses des Lyonnais.
C'était bien peu pour une première période très décevante de la part des Rhodaniens pourtant soutenus par 57'000 spectateurs.
Et au coup de sifflet final, les supporters pouvaient quand même exulter en envahissant le terrain pour manifester leur joie de voir leur club en finale après l'avoir vu si près de la Ligue 2 en novembre.
Gagner l'épreuve est désormais probablement la dernière chance pour les Lyonnais, 10es en Ligue 1, après avoir été longtemps derniers, de se qualifier pour une coupe d'Europe en fin de saison.
En finale, le 25 mai à Lille, Lyon affrontera soit Paris Saint-Germain, qu'il avait battu en 2008 pour le seul doublé coupe-championnat de son histoire, soit Rennes, les deux clubs s'affrontant mercredi au Parc des Princes (21h10) dans l'autre demi-finale.
(AFP)