Les coups du sort n'ont pas eu raison du mental des joueurs de David Wagner. Le champion de Suisse conserve toutes ses chances d'accéder à la Ligue des champions en ayant fait preuve d'une sacrée force de caractère pour battre le champion de Hongrie avec un homme de moins dès la 25e minute.
On peut dire que les supporters bernois sont passés par tous les états d'âme durant cette partie et plus précisément au cours d'une première mi-temps riche en rebondissements. Il a tout d'abord fallu digérer l'ouverture du score hongroise de la 14e par l'Ivoirien Franck Boli. Seulement les Young Boys ont de la ressource et deux minutes plus tard, Elia, d'une frappe déviée, a pu remettre les deux équipes à niveau.
Un coup du sort qui n'a pas arrêté les Bernois
Puis il y eut ce coup du sort de la 25e et l'expulsion de Silvan Hefti pour une faute stupide dans les 16 mètres. Et comme si cela ne suffisait pas, c'est un penalty qui est justement venu sanctionner ce déséquilibre dans la surface. Mais Uzuni a frappé le poteau avant que le ballon ne rebondisse sur le dos de Faivre et qu'une marée de joueurs se jette pour pousser le ballon au fond. Seulement la VAR a refusé ce but pour une faute de Martins Pereira.
A dix, les joueurs de David Wagner se sont offert une première percée victorieuse à la 40e quand sur un renvoi hasardeux de la défense de Ferencvaros, Vincent Sierro a pu placer le ballon dans la lucarne d'une superbe demi-volée.
Un état d'esprit prometteur pour la suite
Et à la 65e, c'est un solo rageur de l'ancien junior servettien Ulisses Garcia qui a donné deux longueurs d'avance aux Bernois. Forcément, les Hongrois ont poussé en fin de match et YB a dû faire le dos rond en infériorité numérique. Ferencvaros a pu marquer un deuxième but par Boli, mais les Bernois ont tenu.
Ils espèrent en faire de même dans six jours à Budapest pour le match retour. Mais l'état d'esprit affiché sur ce premier duel laisse entrevoir de belles choses.
(ATS)