En septembre, Becir Omeragic, 22 ans, a pu fêter sa première titularisation en équipe nationale depuis juin 2021 (victoire 7-0 contre le Liechtenstein) face à l'Espagne (1-4). Une rencontre marquante puisqu'elle avait lieu chez lui, à Genève. «C'était très spécial. Surtout parce que ma famille était là. Et puis revenir dans le stade de Servette, c'est quelque chose. Quand j'étais petit, je regardais vraiment tous leurs matches. C'est mon premier club, là où j'ai commencé à jouer au football», souffle le défenseur central qui confie continuer à suivre le club grenat.
«Que ce soit à la télé ou en allant au stade quand je le peux. Ça me fait toujours plaisir, Servette garde une place spéciale dans mon coeur.» Malheureusement pour le joueur qui évolue désormais à Montpellier, cette rencontre ne s'est pas déroulée comme espérée, avec une défaite à la clé. Et également un goal refusé après intervention de la VAR. «Sur le moment, c'était un sentiment incroyable. Je savais directement où était ma famille dans le stade, et ma première réaction était de lui dédier ce but. C'était un moment très spécial. Mais malheureusement, le but a été annulé et je n'y pouvais rien», regrette-t-il quelques mois plus tard.
Il y a une place à prendre en défense centrale
Alors qu'il est défenseur central de formation, Becir Omeragic évoluait ce jour-là sur un côté, dans un rôle de piston qu'il est parvenu à apprivoiser. Et même s'il s'estime polyvalent, c'est bien dans l'axe qu'il se sent le mieux. Poste où il pourrait s'imposer à terme aux côtés de Manuel Akanji. Absent du groupe en octobre et en novembre en raison d'une blessure, le Genevois compte bien faire partie de l'aventure qui doit mener l'équipe de Suisse vers la Coupe du monde 2026. «J'aimerais m'installer régulièrement dans le groupe, montrer que je mérite d'être là et représenter l'équipe de Suisse de la meilleure façon possible.»
Le reste de l'interview et de la revue sont disponibles depuis ce lundi. Plus d'informations sur www.corner-magazine.com.