Sion n'était de loin pas le premier choix romand pour l'Euro féminin de 2025. Bien au contraire. Il y avait d'abord Genève. Ensuite Lausanne, avec son moderne Stade de la Tullière, et Neuchâtel avec la Maladière. Le vétuste Stade de Tourbillon n'était que le quatrième choix.
Mais le fait que Neuchâtel ne veuille pas enlever la pelouse synthétique fait le bonheur du Valais: à Tourbillon, le carré vert est en bon état et récent, puisqu'elle a été refaite en 2017 (après 50 ans!). Contrairement au reste du stade, très vétuste. Mais plus pour longtemps: «La ville de Sion a accepté d'investir», dévoile le responsable de la communication de l'ASF, Adrian Arnold.
En quoi consiste cette réfection? «La zone VIP, l'électronique... Beaucoup de choses seront bientôt au top niveau, promet le responsable. Tout sera en place pour l'Euro, avec une capacité de 9700 spectateurs.»
«Des petites retouches», selon «CC»
Et si l'attribution du tournoi à la Suisse et cette réfection qui en découle avaient des effets collatéraux sur un certain Christian Constantin? Le boss de Tourbillon avait décidé que 2024 coïnciderait avec la fin de l'exploitation professionnelle du stade. Mais c'était avant les annonces de cette semaine.
Contacté, «CC» ricane. «Non, bien sûr que ça ne change rien! La ville de Sion n'a pas de budget pour une modernisation complète du stade. Il n'y aura que des petites retouches, rien de plus. En somme, l'état de Tourbillon en 2025 ne sera pas bien différent du 12 septembre prochain pour la réception d'Andorre chez les hommes.»
Les déclarations du président de la Ville de Sion, Philippe Varone, dans «Le Nouvelliste» semblent plutôt accréditer la version de Christian Constantin. «Le choix de Sion est une reconnaissance à l’engagement et aux investissements consentis au stade de Tourbillon, notamment une pelouse qu’on nous dit depuis deux ou trois ans être la meilleure de Suisse.»