Vincent Sierro en est persuadé
«C'est le FC Sion que les Valaisans veulent voir»

Que pense Vincent Sierro de ses trois anciens clubs en Suisse, Sion, Young Boys et Saint-Gall? Pour Blick, il analyse leur début de saison et explique pourquoi, à son avis, le FC Sion est redevenu un club qui donne envie d'être aimé.
Publié: 20.08.2024 à 15:09 heures
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Dernière mise à jour: 20.08.2024 à 15:12 heures
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Vincent Sierro joue depuis un an et demi en Ligue 1 avec le Toulouse FC, dont il est devenu le capitaine.
Photo: imago/PanoramiC
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Alain Kunz

Le capitaine sur le banc? Que se passe-t-il pour le début de saison du Toulouse FC? Car Vincent Sierro (28 ans) n'est entré qu'après une heure de jeu contre Nantes (0-0). En reprenant tout de même le brassard de capitaine au Danois Rasmus Nicoleisen.

La solution de l'énigme est simple. Tout va bien, dit-on chez Vincent Sierro. Lui et le Chilien Gabriel Suazo, qui sont rentrés plus tard que la majorité de l'équipe en raison des phases finales avec leurs équipes nationales, ne sont pas aussi avancés dans leur préparation physique que les autres.

Un match nul sans but à domicile n'est assurément pas ce que les Violets souhaitaient pour leur entrée en lice en Ligue 1, eux qui veulent redevenir une puissance au Stadium, leur maison. Ce n'est pas (encore) le cas.

Comme d'ailleurs pour un ancien club de Vincent Sierro, Young Boys, qui a complètement raté son début de saison, contrairement à Sion et au FC Saint-Gall, les autres anciens employeurs du Valaisan, qui observe toujours la Super League avec attention. Pour Blick, le bachelier en économie a accepté d'analyser ses trois anciens clubs avec la méticulosité qui le caractérise.

Vincent Sierro à propos du FC Sion

«Dans les interviews, j'ai toujours dit que c'était triste que Sion soit relégué. Mais il faut souvent faire un pas en arrière pour en faire deux en avant. C'est ce qu'a fait le FC Sion. En faisant appel à Didier Tholot, un entraîneur qui connaît la maison sur le bout des doigts. De plus, le club a davantage misé sur des jeunes et ses propres joueurs qui connaissent le championnat. On a ainsi retrouvé une identité, un esprit d'équipe et une mentalité de conquérant dans laquelle les supporters se reconnaissent. Mais surtout, tout cela a été conservé en Super League. Ce qui explique les succès en tant que promu.

J'étais au stade lors du 4-0 contre Lausanne. L'équipe a commencé fort. Mais elle devait aussi défendre et elle l'a fait collectivement et avec passion. Personne n'a joué les stars. Et c'est exactement le genre de FC Sion que les Valaisans veulent voir. Cela fait plaisir. Moi aussi, quand j'ai revu Christian et Barthélémy Constantin ainsi que Marco Degennaro, avec qui j'ai travaillé pendant des années. Mais il faut garder les pieds sur terre, car il y aura aussi des moments difficiles».

Vincent Sierro à propos d'YB

«Les choses ne se passent pas comme YB l'espérait. Il faut se serrer les coudes en tant qu'équipe. Travailler. Travailler encore plus. Cela ne peut se faire que par le collectif. Chacun doit assumer ses responsabilités, doit faire preuve de leadership. Car c'est dans ces moments-là que se révèlent les vrais leaders. Je n'ai jamais vécu cela avec YB. Mais les Bernois vont s'en sortir. Le championnat est encore très long. Chacun doit d'abord retrouver la confiance pour lui-même. Ensuite, dans le collectif. Dans cette phase, il ne faut penser ni au classement ni au titre.

Mais ce qui est très important: il faut rester fidèle au style d'YB. Cela signifie essayer à tout prix de dominer l'adversaire. Nous avons remporté tous ces titres parce que nous avions 25 tirs contre trois, 14 corners contre cinq. Ensuite, on gagne neuf matches sur dix. C'est ainsi que YB retrouvera le chemin de la victoire».

Vincent Sierro à propos de Saint-Gall

«Saint-Gall prend et offre beaucoup de plaisir en championnat. Mais le match à Wroclaw a été une catastrophe. Je l'ai regardé à la télévision. Ce que les joueurs et les supporters polonais ont fait, c'est une honte. Scandaleux! Je peux comprendre dans une certaine mesure la frustration suscitée par les décisions de la VAR. Mais dans l'ensemble, c'était ridicule.

C'est le genre de matches qui n'est pas bon pour l'image du football. Si quelqu'un qui ne regarde pas régulièrement les matchs de football allume la télévision suisse et voit ce match, que va-t-il penser? C'est donc ça le football? C'est aussi pour cela que l'UEFA a introduit la règle qui oblige le capitaine, et lui seul, à parler à l'arbitre. C'est une très bonne chose pour l'avenir du football».

Credit Suisse Super League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
FC Zurich
FC Zurich
14
7
26
2
FC Bâle
FC Bâle
14
20
25
3
FC Lugano
FC Lugano
14
6
25
4
Servette FC
Servette FC
14
2
25
5
FC Lucerne
FC Lucerne
14
4
22
6
FC St-Gall
FC St-Gall
14
6
20
7
FC Lausanne-Sport
FC Lausanne-Sport
14
2
20
8
FC Sion
FC Sion
14
0
17
9
Young Boys
Young Boys
14
-5
16
10
Yverdon Sport FC
Yverdon Sport FC
14
-10
15
11
FC Winterthour
FC Winterthour
14
-21
11
12
Grasshopper Club Zurich
Grasshopper Club Zurich
14
-11
9
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