S’engager aux Young Boys, c’est savoir que seul le succès compte. Cela implique aussi que, tant que les objectifs ne sont pas atteints, il n’y aura pas de gros salaires. En cas d’échec prolongé, les joueurs doivent se contenter de leur rémunération fixe. Et quand on dit 'rien de plus', ce n'est vraiment 'rien'.
A Berne, les primes de points ne sont versées que si l’équipe occupe la première ou la deuxième place du classement. Cette saison, les Bernois n’ont jamais atteint ces positions. Résultat: aucune prime pour les joueurs. Pourtant, les sommes en jeu sont très attractives.
Des primes conséquentes, mais seulement en cas de succès
Pour une victoire, les titulaires touchent 10'000 francs. La direction paie 3000 francs par point, soit 9000 francs pour une victoire, auxquels s’ajoute un bonus de 1000 francs pour les joueurs alignés dès le coup d’envoi. Ainsi, quatre victoires en un mois peuvent rapporter jusqu’à 40'000 francs pour un titulaire. Une somme non négligeable, permettant même aux éléments les mieux payés de doubler leur salaire mensuel. En effet, les salaires fixes des joueurs tournent en moyenne autour de 30'000 francs, avec un maximum de 40'000 pour les stars.
L’époque des contrats mirobolants pour des joueurs comme Guillaume Hoarau ou Miralem Sulejmani, qui touchaient plus d’un million de francs par an, est révolue. Des figures emblématiques suisses comme Fabian Lustenberger ou Steve von Bergen évoluaient également dans des sphères très lucratives. Aujourd’hui, les plus grands noms de l’équipe perçoivent à peine la moitié de ces montants. Et comme les primes de points se font rares cette saison, aucun revenu supplémentaire n’est venu gonfler les salaires fixes – du moins en championnat.
Les joueurs sauvés par la Ligue des champions
Il existe néanmoins une règle particulière pour le début de la saison. Comme le classement n’a pas encore de valeur significative, les primes de points sont versées sans considération de position. Une pratique répandue dans tous les clubs, valable pour les trois à cinq premiers matches. Mais Patrick Rahmen, alors en poste à la tête de l'équipe et son équipe, n’ont pas su en profiter puisque les trois premières rencontres de la saison ont été perdues, privant les joueurs de toute prime supplémentaire.
Malgré tout, les joueurs n’ont pas été laissés les mains vides. Leur qualification pour la Ligue des champions, obtenue grâce aux deux victoires contre Galatasaray, leur a rapporté des primes généreuses. YB a partagé avec ses joueurs une partie des 40 millions de francs générés par cette performance. Une récompense bienvenue, même si l’équipe n’a pas su se montrer à la hauteur dans cette prestigieuse compétition, restant incapable de marquer le moindre point jusqu’à présent.
Giorgio Contini: dernier espoir pour relancer la machine
Reste à voir ce que Giorgio Contini pourra accomplir. Peut-être décrocher une première victoire en Ligue des champions, idéalement à domicile contre l’Étoile Rouge de Belgrade, et remettre YB sur de bons rails en Super League pour enfin viser la deuxième place.
Si les Jaune et Noir parviennent à se hisser sur le podium, ils retrouveront le chemin des primes lucratives. Sans oublier que la Coupe de Suisse reste également un objectif accessible, et un dernier espoir pour sauver la saison.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | FC Lugano | 18 | 6 | 31 | |
2 | FC Bâle | 18 | 21 | 30 | |
3 | FC Lausanne-Sport | 18 | 9 | 30 | |
4 | FC Lucerne | 18 | 3 | 29 | |
5 | Servette FC | 18 | 2 | 29 | |
6 | FC Zurich | 18 | -1 | 27 | |
7 | FC Sion | 18 | 4 | 26 | |
8 | FC St-Gall | 18 | 6 | 25 | |
9 | Young Boys | 18 | -4 | 23 | |
10 | Yverdon Sport FC | 18 | -12 | 17 | |
11 | Grasshopper Club Zurich | 18 | -10 | 15 | |
12 | FC Winterthour | 18 | -24 | 13 |