Le nouveau renfort du FC Sion
Federico Barba: «J'ai toujours été curieux de découvrir de nouvelles cultures»

Federico Barba postule à une place de titulaire pour le déplacement à Bâle dimanche. Le défenseur central de 31 ans, qui a déjà connu plus d'une dizaine de clubs durant sa carrière, s'est déjà bien intégré à l'environnement valaisan.
Publié: 26.01.2025 à 09:31 heures
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Tim GuilleminResponsable du pôle Sport

Le FC Sion est le onzième club de Federico Barba, le nouveau défenseur central du club valaisan! Dire qu'il possède énormément d'expérience, lui qui a disputé 108 matches de Serie A et 142 de Serie B, est donc une réalité. Son record d'apparitions sous le même maillot? Benvenento, une équipe pour laquelle il a disputé 82 rencontres.

Il dirige déjà la défense à l'entraînement

A 31 ans, l'Italien, né à Rome, postule à une place dans l'effectif de Didier Tholot pour le déplacement à Bâie de dimanche (16h30). Peut-il jouer d'entrée? «Je suis à disposition du coach. Je me sens bien», répond-il. A l'entraînement, en tout cas, il est déjà pleinement opérationnel, prenant son rôle très à coeur et parlant déjà beaucoup pour diriger la défense.

«Federico a de l'expérience, un bon jeu de tête, un bon pied. Il correspond à ce qu'on voulait, c'est à dire un joueur capable de défendre en avançant, agressif, qui nous permette de récupérer le ballon haut», explique Didier Tholot, qui devra décider qui de Gora Diouf, Reto Ziegler et lui, Federico Barba, formera la charnière appelée à défier Kevin Carlos ou Albian Ajeti dimanche à Saint-Jacques. Et la question du positionnement ne sera pas un problème pour l'Italien, un joueur présenté comme très fiable et très régulier: «Je peux jouer à gauche ou à droite de la charnière, cela ne change rien pour moi.»

«J'avais envie d'ouvrir quelques portes»

S'il a décidé de quitter son pays une troisième fois (il a également joué à Gijon, Valladolid et Stuttgart), ce qui n'est pas forcément habituel pour un Italien, il assure que c'est en raison d'une ouverture d'esprit qui le place un peu à part. «C'est vrai que les footballeurs italiens ont tendance à rester au pays. La vie est sympa, le championnat est d'un bon niveau et nous avons une mentalité assez casanière. Mais moi j'avais envie d'ouvrir quelques portes, j'ai toujours été curieux. C'est mon caractère. J'ai toujours pensé que, malgré sa beauté, le monde ne se limitait pas à l'Italie et je suis très heureux d'avoir pu vivre en Allemagne et en Espagne grâce à mon travail. J'adore découvrir!»

Une longue tradition italienne à Sion

Et le voilà désormais au FC Sion, un club dont il avait déjà entendu parler, principalement en raison des nombreux liens qui unissent le club valaisan à l'Italie. «J'ai joué avec Federico Dimarco à Empoli, avant qu'il vienne à Sion. Dernièrement, il y a eu Paolo Tramezzani. Et bien sûr Gennaro Gattuso. Mais je n'ai appelé personne avant de venir, je voulais découvrir par moi-même et je ne suis pas déçu! Il y a une grande passion dans le club, on la ressent au quotidien, et l'envie de bien faire. Je veux grandir avec le FC Sion, progresser avec le club», assure celui qui prend des cours de français et assure déjà bien comprendre ce qui se dit autour de lui. 

«Plusieurs équipes étaient intéressées pour parler avec moi cet hiver, que ce soit en Italie ou à l'étranger, mais je me suis décidé très rapidement pour le FC Sion», explique-t-il, en se réjouissant que sa famille le rejoigne la semaine prochaine et qu'il puisse trouver une habitation après avoir passé les premiers jours à l'hôtel. 

Federico Barba, ici avec Benevento contre l'Atalanta de Remo Freuler.
Photo: DUKAS

Né à Rome, le défenseur central a accompli son rêve en portant le maillot de la Louve. «J'ai commencé à l'école de foot de Francesco Totti, puis j'ai rejoint un autre club, avant d'intégrer le secteur jeunes de la Roma, jusqu'à atteindre la première équipe lorsque Luis Enrique était l'entraîneur. Après, j'ai pas mal voyagé...», dit-il, sans un regret de ne pas avoir percé à la Roma. «C'était un rêve de gamin de porter ce maillot. C'était beau! Toute ma famille venait me voir. Ensuite, j'ai poursuivi ma carrière ailleurs et aujourd'hui je suis à Sion et très heureux d'être là.»

A Rome, on ouvre déjà les fenêtres

Son père et lui ont un peu blagué cette semaine en s'envoyant quelques photos. «Il m'a montré qu'il faisait 18 degrés à Rome, en me disant que le printemps était arrivé! Ils ont ouvert les fenêtres pour laisser entrer le chaud dans les maisons», rigole-t-il en regardant par la fenêtre du centre d'entraînement de Riddes, qui fait mieux de rester fermée. Pour ce qui es du climat, le centre et le sud de l'Italie battent largement la Suisse, même le Valais, mais Rome ne gagne pas tous à les coups dans l'esprit de Federico Barba. «J'aime Rome de tout mon coeur, mais il faut aussi dire que ce n'est pas toujours facile d'y vivre. Quand vous y venez en touriste, vous ne voyez que les bons côtés, et vous vous dites, à juste titre, que c'est une ville magnifique, exceptionnelle. Mais quand vous y vivez, vous voyez aussi les points négatifs.» Lesquels? «Disons qu'en Suisse, vous avez un peu plus de tranquillité et de sécurité!»

Credit Suisse Super League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
FC Lugano
FC Lugano
20
7
35
2
FC Bâle
FC Bâle
20
24
34
3
FC Lucerne
FC Lucerne
20
5
33
4
FC Lausanne-Sport
FC Lausanne-Sport
20
8
31
5
Servette FC
Servette FC
20
2
31
6
FC Zurich
FC Zurich
20
-2
30
7
FC St-Gall
FC St-Gall
20
7
29
8
FC Sion
FC Sion
20
0
26
9
Young Boys
Young Boys
20
-4
25
10
Grasshopper Club Zurich
Grasshopper Club Zurich
20
-9
19
11
Yverdon Sport FC
Yverdon Sport FC
20
-13
18
12
FC Winterthour
FC Winterthour
20
-25
14
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