Avec quatre points en deux matches, le tour de relégation a bien commencé pour Grasshopper. Malgré cette bonne entame, la situation au classement n'a guère changé. Le barrage se rapproche de plus en plus.
Le retard sur la dixième place, synonyme de maintien direct, est de sept points. Un miracle devra donc avoir lieu lors des trois derniers matches pour que les Sauterelles puissent quitter la onzième place. Mais GC a un motif d'espoir: il adore jouer contre ses trois prochains adversaires Yverdon, Bâle et Lausanne. Les Zurichois ont empoché 17 points contre ces équipes, soit exactement la moitié de leur solde actuel! Et Yverdon, qui a licencié Marco Schällibaum à l'automne pour le remplacer par Alessandro Mangiarratti compte neuf points d'avance et un goal-average moins bon. Surtout, YS est catastrophique à l'extérieur, avec aucun point gagné hors d'Yverdon en 2024, et doit encore aller au Letzigrund et à Saint-Jacques. Alors, qui sait, Marco Schällibaum va-t-il faire trembler son ancien employeur jusqu'au bout?
«Les joueurs savent maintenant de quoi il s'agit»
Mais les bons résultats ne sont pas la seule chose qui donne de l'espoir dans l'environnement de GC. La performance à Lucerne y a également contribué. De nombreux fans ont été séduits - malgré l'égalisation encaissée tardivement. Les joueurs ont laissé leur âme sur le terrain, dit-on. Un état d'esprit toujours bien accueilli par les supporters. Surtout lorsqu'on se trouve dans la lutte contre la relégation.
L'entraîneur Marco Schällibaum (62 ans) l'apprécie également. «Ils savent maintenant de quoi il s'agit», a-t-il déclaré à Lucerne en louant l'attitude de ses joueurs: cela fait un peu plus d'un mois que l'ancien joueur de GC est sur le campus. L'appel qu'il a lancé lors de sa prise de fonction le 10 avril était sans équivoque: «Quand on aime quelque chose, il faut avoir la passion et la montrer». C'est à lui de faire ressortir cette qualité de l'équipe, a-t-il ajouté.
L'équipe laisse moins de temps à l'adversaire
Un peu plus d'un mois plus tard, on peut dire que Marco Schällibaum y est parvenu - du moins à court terme. Les statistiques le prouvent. Dans son 4-2-3-1, GC est beaucoup plus agressif et, grâce à un pressing plus fort, il laisse nettement moins de place à l'adversaire que sous Bruno Berner. L'une des conséquences est que les adversaires ne tirent plus que 3,5 fois au but en moyenne par match. Auparavant, ce chiffre était de 5,3 tirs.
Comme GC se tient plus haut et presse plus rapidement, il gagne nettement plus de duels défensifs en chiffres absolus. Depuis l'arrivée de Schällibaum, il y en a 43 par match, contre dix de moins auparavant. La devise est donc claire: sous la direction du Zurichois, l'adversaire doit avoir moins de situations dangereuses - et il faut se battre.
Mais les buts sont aussi importants! Sous Marco Schällibaum, rien n'a changé à ce niveau. Mais il s'agit en fin de compte d'une question de qualité individuelle, qui ne peut pas être corrigée uniquement par un état d'esprit combatif et un changement de comportement au niveau du pressing.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | FC Lugano | 18 | 6 | 31 | |
2 | FC Bâle | 18 | 21 | 30 | |
3 | FC Lausanne-Sport | 18 | 9 | 30 | |
4 | FC Lucerne | 18 | 3 | 29 | |
5 | Servette FC | 18 | 2 | 29 | |
6 | FC Zurich | 18 | -1 | 27 | |
7 | FC Sion | 18 | 4 | 26 | |
8 | FC St-Gall | 18 | 6 | 25 | |
9 | Young Boys | 18 | -4 | 23 | |
10 | Yverdon Sport FC | 18 | -12 | 17 | |
11 | Grasshopper Club Zurich | 18 | -10 | 15 | |
12 | FC Winterthour | 18 | -24 | 13 |