Dimanche dernier, lors de la séance de tirs au but en FA Cup face à Manchester United, Kai Havertz, désigné comme le quatrième tireur d’Arsenal, a manqué son penalty. Une erreur lourde de conséquences, puisque l’équipe s'est retrouvée éliminée. Mais le véritable scandale s'est joué après le match.
Sophia Havertz, l’épouse du joueur, a été la cible d’attaques violentes sur les réseaux sociaux. Enceinte, elle a partagé dans sa story Instagram une partie des messages haineux reçus après l’élimination de son mari.
Fausse couche, menaces de mort...
Le contenu des messages est terrifiant. Non seulement injurieux, certains vont jusqu’à souhaiter une fausse couche à Sophia ou menacent directement son futur enfant. «J'espère que vous avez honte de vous», a-t-elle écrit, appelant à un minimum de respect.
De son côté, Kai Havertz est resté silencieux sur ses réseaux sociaux, n’évoquant ni l’élimination ni les attaques visant son épouse.
La haine en ligne, un fléau persistant
Ce phénomène de haine en ligne n’est malheureusement pas nouveau. Déjà en 2023, des joueurs du Bayern avaient dénoncé cette escalade de violence verbale. Christian Fassnacht, qui a récemment évolué en Angleterre, témoigne: «Si tu fais un mauvais match, les critiques deviennent rapidement incontrôlables. Je n’ose imaginer la pression dans les grands clubs de Premier League.»
Face à ce fléau, la Premier League a durci sa politique. L’an dernier, un supporter a été interdit de stade pendant trois ans pour avoir tenu des propos racistes à l’encontre d’Ivan Toney, joueur de Brentford. Cependant, retrouver les auteurs de ces actes reste un défi majeur, ces derniers se cachant souvent derrière l’anonymat.