Souviens-toi l’été dernier. L’Italie donnait la leçon à l’équipe de Suisse. Une lourde défaite au Stadio Olimpico (3-0) qui avait aussi sonné le réveil de la Nati dans cet Euro. Xherdan Shaqiri ne veut plus repenser à ce revers. «Bien sûr, nous n’oublierons pas ce match. Nous étions alors passés à côté. Je suis de retour ici avec un tout autre sentiment. Nous voulons nous rattraper.»
Les blessures font partie du jeu
Les absences de nombreux joueurs clés (Xhaka, Seferovic, Zuber, Elvedi et Embolo) ne font pas peur au Bâlois: «C’est le football. Les blessures font partie du jeu, nous devons vivre avec ça. Les remplaçants ont également la possibilité de se montrer. L’Italie a plus ou moins le même problème. Nous devons en tirer le meilleur parti et aider nos jeunes joueurs.»
Le sélectionneur Murat Yakin n’a pas révélé ses plans. «J’ai déjà ma composition en tête mais je ne la dévoilerai qu’avant de nous rendre au stade le jour du match.» Le technicien est satisfait de la préparation et des premiers jours passés à Lugano.
S’amuser malgré l’enjeu
Murat Yakin ne veut pas parquer le bus et attendre une erreur adverse. «Si vous vous contentez de défendre contre l’Italie, cela ne se passera pas bien, se projette-t-il. Nous devrons ennuyer l’adversaire pour nous procurer nos occasions. Nous devrons être proactifs, faire en sorte de se procurer ces possibilités.» Le sélectionneur veut une équipe de Suisse conquérante, consciente de ses forces malgré l’enjeu.
Xherdan Shaqiri compte lui aussi les heures avant le «match de l’année». «Tu ne peux pas rêver mieux. Nous devrons réussir à jouer tout en profitant du moment, en s’amusant. L’Italie est une grande équipe. Mais si nous dépassons tous ensemble nos limites, nous pouvons réaliser quelque chose de beau.»