Saint-Gall passe en Coupe
La supernova Carouge a fini par s'éteindre en Coupe de Suisse

À nouveau héroïques, les Genevois ont failli surprendre Saint-Gall en quarts de finale à domicile (1-2). Des Brodeurs qui n'ont finalement pas connu le même sort que Bâle à l'automne dernier face au club carougeois, pensionnaire de la 3e division.
Publié: 09.02.2022 à 22:13 heures
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Dernière mise à jour: 09.02.2022 à 22:59 heures
Jérémy Guillemenot (en vert) et Babacar Dia, un match dans le match.
Photo: keystone-sda.ch
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Ugo CurtyJournaliste Blick

Même si le réveil a fini par sonner ce mercredi soir, le rêve a été beau jusqu’au bout pour Étoile Carouge en Coupe de Suisse. Les amateurs genevois ont été éliminés au bout du suspense par Saint-Gall, en quarts de finale (1-2).

Voir ce petit club dans les huit dernières équipes encore en lice pour le trophée tenait déjà de l'anormal. Leurs victoires face à Winterthour (en 16es de finale) et surtout Bâle (en 8es) ne répondaient à aucune logique.

Un accueil digne du Camp Nou

Pourtant, plus de 3600 personnes avaient bravé le froid à la Fontenette pour recevoir les stars de Saint-Gall et croire à l’impossible, une fois encore. Un public stellien qui a accueilli les équipes avec un tifo et des fumigènes aux couleurs du club, qui a poussé ses protégés, râlé aussi quand l’arbitre n’était pas du même avis.

Cette ferveur, les joueurs de Thierry Cotting l’ont prolongée sur le terrain synthétique. La première mi-temps a été musclée (cinq cartons jaunes). Mais les pensionnaires de Promotion League (la 3e division) n’ont jamais eu peur de l’ogre saint-gallois. Des visiteurs affamés par une Coupe de Suisse soudain si proche. Même Jérémy Guillemenot, l’attaquant genevois des Brodeurs, s’est fait siffler par le bouillant public.

Saint-Gall a tremblé

La supernova Carouge a brillé. Le double avantage de Saint-Gall (buts de Lukas Görtler à la 23e et du Vaudois Alexandre Jankewitz à la 66e) n’a pas suffi à éteindre ce fol espoir, cette magie d’une compétition unique. Déjà buteur contre Bâle, le latéral porte-bonheur Romain Kursner a réduit le score (82e, 1-2).

Décidément, la Fontenette et ses valeureux héros ne voulaient pas ouvrir les yeux. Ils y ont cru jusqu’au bout dans une fin de match irrespirable. Les trois coups de sifflet de l’arbitre auront fait office de réveil. Qu’importe, la nuit ne faisait alors que commencer à Carouge où les joueurs ont eu droit à un tour d'honneur. Dans les buvettes, on allait encore rejouer cent fois cette partie historique.

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