Pourra-t-il s'en relever?
Vladimir Petkovic est déjà sous pression en Algérie

Le premier match officiel de Vladimir Petkovic avec l'Algérie a tourné à la catastrophe. La défaite à domicile face à la Guinée compromet les chances de qualification des Fennecs pour la prochaine Coupe du monde et le sélectionneur est déjà très fortement critiqué.
Publié: 07.06.2024 à 12:41 heures
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Dernière mise à jour: 08.06.2024 à 12:23 heures
Vladimir Petkovic est déjà sous le feu de la critique.
Photo: keystone-sda.ch

Quel camouflet! La féroce presse algérienne avait prévenu Vladimir Petkovic avant la rencontre face à la Guinée, la première du Tessinois en match officiel avec les Fennecs: l'examen était important. Et force est de constater que «Vlado» l'a largement raté, son équipe s'inclinant 2-1 face au Syli national, chez elle à Alger. L'humiliation est grande pour celui qui a été nommé sélectionneur à la fin du mois de février et se retrouve déjà sous pression.

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Les Fennecs, qui avaient gagné leurs deux premiers matches face à la Somalie et au Mozambique, sans Vladimir Petkovic, entendaient poursuivre leur sans-faute dans leur route vers la Coupe du monde 2026, mais leur prestation, jugée «catastrophique pendant plus d'une heure» par l'ensemble de la presse nationale, vient mettre un sérieux coup d'arrêt à cet objectif.

«Le problème est d'ordre mental»

Vladimir Petkovic s'est exprimé en conférence de presse, ne se montrant pas trop défaitiste. «Nous sommes déçus du résultat final de cette rencontre. On a dominé le match, mais on a été trop lent et pas assez dangereux. Nous devons rester positifs et nous préparer sérieusement pour le match contre l’Ouganda. Il faut aussi féliciter l’équipe guinéenne pour son courage et sa manière de gérer le déroulement de la partie. Le problème est d’ordre mental. Nous avons joué contre une équipe qui défend bien et qui a une force physique impressionnante. Nous ne devons pas être trop pessimistes et nous devons préparer les joueurs pour le prochain match», a déclaré l'ancien sélectionneur de l'équipe de Suisse.

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L'imbroglio autour de Riyad Mahrez le met en difficulté

Déjà mis sous pression avant le match par Riyad Mahrez, lequel s'était ému publiquement de sa mise à l'écart, Vladimir Petkovic a assumé sa position, précisant que la porte était toujours ouverte. «Comme je l’ai toujours dit, aucun joueur n’est définitivement écarté de la sélection. La mise à l’écart de Mahrez, Slimani et Belaïli n’est pas définitive, mais le choix en ce moment s’est porté sur d’autres joueurs»

Ibrahim Diakité, le latéral droit de Stade-Lausanne-Ouchy, a pris le meilleur sur Rayan Ait Nouri ce jeudi à Alger.
Photo: imago/Xinhua

«Je n'ai ni reçu d'appels du sélectionneur ni de la Fédération. J'avais une petite gêne au genou, j'ai donc opté pour du repos lors des deux derniers matchs de championnat afin d'être opérationnel pour ces deux confrontations pour le Mondial 2026, ô combien importantes», avait déclaré Riyad Mahrez avant le match, mais ses propos avaient été contredits par Vladimir Petkovic.

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«Le cas de Mahrez est important. J'ai lu la presse, et nous avons discuté en mars. A ce moment-là, Mahrez avait demandé à ne pas participer. Nous avions convenu que, dès qu'il serait prêt, il me contacterait. J'ai inclus Mahrez dans la liste élargie, mais n'ayant reçu aucun appel de sa part, je considère qu'il n'est pas prêt à revenir. La porte lui reste toujours ouverte», lui avait répondu Vladimir Petkovic avant le match face à la Guinée.

Un déplacement ultra-important en Ouganda lundi

Le déplacement en Ouganda devient dès lors ultra-important pour les Fennecs et leur sélectionneur. En cas de défaite, la pression deviendrait déjà insoutenable pour Vladimir Petkovic, qui attend un rebond de la part de ses joueurs.

«Il y aura sans doute des changements dans l’équipe lors du prochain match face à l’Ouganda. J’assume la responsabilité de la défaite contre la Guinée. Lorsqu’on perd, toutes les raisons semblent valables. Le problème ne réside pas dans le fait d’assumer mes responsabilités, mais dans l’évaluation des erreurs que nous avons commises», a-t-il encore déclaré jeudi soir à Alger.

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