Pour lancer son troisième mandat au FC Sion, Paolo Tramezzani s’est appuyé sur deux anciens. Il a d’abord relancé Kevin Fickentscher, chamboulant la hiérarchie des gardiens valaisans. L’entraîneur italien a aussi ressorti Anto Grgić de la cave.
Le milieu de terrain avait été envoyé en tribunes, puis sur le banc à la fin de l’ère Marco Walker. «C’est toujours difficile à vivre quand on ne joue pas, a reconnu le Zurichois après la victoire du FC Sion à Lucerne samedi. On doit se plier aux choix de l’entraîneur et rien n’est jamais acquis. Avec l’arrivée d’un nouveau coach, les choses changent forcément.»
Un duo avec Zuffi
Le milieu de terrain a été titulaire sur les quatre parties dirigées par Paolo Tramezzani. «C’est important pour moi de m’appuyer sur des joueurs que je connaissais déjà, en qui j’ai confiance, a reconnu le technicien transalpin. Il m’aide à faire passer mon message. Pour parler plus spécifiquement d’Anto Grgić, c’est un joueur d’un autre niveau.»
En Suisse centrale, le numéro 14 a évolué un cran plus bas, aux côtés de Luca Zuffi. «Je me sens bien dans ce rôle et c’est simple de jouer avec quelqu’un d’aussi intelligent. Nous avons adapté notre système tactique, comme face à Bâle en deuxième mi-temps. Cela fonctionne bien avec deux joueurs devant la défense.»
La maîtrise technique et le sens du jeu d’Anto Grgić sont précieux. Arrivé en janvier 2018 à Tourbillon, l’Alémanique fait partie des meubles. Il a déjà disputé 123 rencontres pour le club valaisan. Sa longévité incarne aussi cette stabilité qui fait si souvent défaut au FC Sion.