Gianni Infantino a été confirmé à son poste par acclamation. Le dirigeant, déjà reconduit dans les mêmes conditions en 2019 par les délégués des 211 fédérations membres, pourrait se maintenir jusqu'en 2031 à la tête du football mondial, son premier bail de trois ans étant considéré comme incomplet.
Bilan financier solide
«Je vous aime tous», a réagi le patron du foot mondial face à la foule debout, sans que le système de vote n'ait permis de dénombrer les voix dissidentes. À son actif, le Valaisan peut afficher un bilan financier solide, avec une hausse de 18% des revenus et de 45% des réserves sur le cycle 2019-22 par rapport au précédent. Cela a permis à la FIFA d'augmenter encore ses subventions aux confédérations et fédérations.
Côté gouvernance, son dernier mandat a été marqué par une vaste réforme des transferts, par l'institution d'un congé maternité pour les joueuses professionnelles ainsi que par des règles de procédure disciplinaire plus protectrices pour les victimes de violences sexuelles.
D'ores et déjà, les principaux chantiers des prochaines années sont entérinés: à commencer par le passage de la Coupe du monde masculine de 32 à 48 équipes à partir de l'édition 2026 partagée entre États-Unis, Canada et Mexique, décidé en 2017 et dont le format a été fixé mardi.
(ATS)