Les discussions autour du match St-Gall - Servette de dimanche se sont poursuivies bien après le coup de sifflet final. Et pour cause, les Grenat ont perdu (2-1) et sont furieux à cause des décisions arbitrales. Christophe Girard, chef de la commission de l’ASF, revient sur deux actions pour Blick. Et autant le dire d'emblée, il n'est pas forcément heureux.
Christophe, il y a eu deux actions litigieuses à St-Gall. La première, le «penalty» sur Ronny Rodelin.
Je vais vous donner mon avis de technicien: le contact est établi, l'image est claire, il y a penalty.
Pourquoi la VAR n'est-elle pas intervenue?
C'est une bonne question et j'attends un retour du superviseur de la VAR, pour comprendre pourquoi Urs Schnyder n'intervient pas.
Puis, il y a eu l'accrochage entre Alex Schalk et Ousmane Diakité.
Pour moi, il y a faute. Il ramasse tout, le ballon et le joueur. C'est une faute. Il vient par derrière, point. C'est incompréhensible qu'il décide de ne pas annuler ce but.
Que va-t-il advenir de Monsieur Piccolo?
J'ai demandé au chef des arbitres élites de prendre contact avec lui. Il nous faut des explications, avant de prendre des décisions.
En conférence de presse, Alain Geiger était très posé. Il soutient qu'il faut trouver une solution avec les arbitres afin qu'il y ait plus de communication. Que pensez-vous de sa réaction?
Ce que dit Alain Geiger est très intéressant. Je suis également un adepte de la communication. Tant qu'il y a du dialogue, c'est très bien. Ce qu'il soulève est juste. Il le dit avec un tel calme, alors que je pourrais totalement comprendre qu'il explose. Effectivement, on a besoin de comprendre la décision de Monsieur Piccolo. Aujourd'hui, je me pose la même question que lui. Je dois soulever son fair-play, il a eu une réaction extrêmement gentleman. Il dit ce qu'il pense et je ne peux que le féliciter.
Quelle est votre relation avec Servette actuellement?
Elle est bonne. On est en contact avec eux depuis le match nul à Grasshopper, qui avait également posé des problèmes au niveau de l'arbitrage. C'est une séance que nous avons dû repousser mais elle doit toujours avoir lieu, en novembre.