«À ce jour, personne n'a été placé en garde à vue», a précisé la procureure de Versailles Maryvonne Caillibotte, sollicitée par l'AFP et confirmant une information de France Bleu Paris.
Lors de l'enquête concernant l'agression – toujours non élucidée – de la joueuse du PSG Kheira Hamraoui en novembre dernier, de nouveaux éléments sont apparus concernant une possible agression sexuelle d'une joueuse.
Ces éléments ont poussé le parquet de Versailles à confier cette nouvelle enquête pour agression sexuelle à un juge d'instruction.
Didier Ollé-Nicolle suspendu
Mardi, le club parisien a annoncé avoir suspendu l'entraîneur de son équipe féminine Didier Ollé-Nicolle, accusé d'avoir eu un comportement «inapproprié» avec une joueuse de l'effectif. Le club a décidé d'ouvrir une enquête interne et a mené des entretiens auprès des membres du staff et des joueuses.
Une partie des faits qui sont reprochés à Ollé-Nicolle remontent à la période estivale de pré-saison du PSG aux États-Unis, durant laquelle le club a «eu écho» d'un «geste déplacé» de sa part envers une joueuse, selon une source ayant connaissance du dossier. À l'époque, le sujet avait été clos d'un commun accord après avoir entendu toutes les parties.
Une joueuse a été entendue dans le cadre de cette affaire par la police judiciaire de Versailles et n'a pas porté plainte.
Kheira Hamraoui déjà agressée
Didier Ollé-Nicolle, 60 ans, est arrivé l'été dernier dans la capitale et dirige une équipe féminine pour la première fois de sa carrière.
Cette nouvelle affaire intervient alors que la saison de l'équipe féminine du PSG est déjà extrêmement perturbée depuis l'agression en novembre de sa milieu Kheira Hamraoui, qui s'est depuis brouillée avec plusieurs coéquipières et qui s'entraîne actuellement à l'écart du groupe professionnel.
Sa partenaire Aminata Diallo, à ses côtés le soir de l'agression, avait été placée en garde à vue par la police judiciaire de Versailles avant de ressortir libre, sans charge retenue.
(AFP)