Onex reçoit Sion mardi
«La Coupe va devenir une compétition pour les riches!»

Le FC Onex et son président Orazio Margarone reçoivent le FC Sion ce mardi soir à Meyrin. Une rencontre de prestige dont les Onésiens espèrent tirer le maximum. Même si plusieurs contraintes existent.
Publié: 31.10.2023 à 13:20 heures
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Dernière mise à jour: 31.10.2023 à 14:00 heures
Le FC Onex accueille le FC Sion ce soir en 8es de finale, au stade des Arbères à Meyrin.
Photo: Urs Lindt/freshfocus
Bastien Feller

Onex-Sion en 8es de la Coupe de Suisse ce mardi! Une affiche sur le papier très déséquilibrée entre le pensionnaire de 2e ligue, qui vivra son premier huitième de finale, et les Valaisans, actuels leaders - à égalité avec le FC Thoune - de Challenge League et vainqueurs de la compétition à treize reprises.

La fête promet donc d'être belle pour les Genevois, malgré le temps annoncé et la délocalisation de la rencontre à Meyrin. Même si «c'est mieux que d'aller jouer à Tourbillon comme l'a proposé Christian Constantin», juge Daniel Nieto, entraîneur de l'équipe depuis 2021. En effet, le statut d'amateur des joueurs aurait compliqué la tâche de plusieurs d'entre eux à l'heure de réaliser le déplacement en Valais un jour de semaine. 

Un match de Coupe qui va coûter cher

Mais l'accueil de la formation valaisanne aura un coup, estimé entre 25'000 et 30'000 francs, que devra assumer le club amateur.

«C'est un cadeau empoisonné, peste le président genevois, Orazio Margarone. Nous sommes très contents d'avoir une grande équipe en face, mais après, nous constatons les problèmes de ce genre de match. Le premier est de ne pas pouvoir jouer à la maison. Le second est le cas des supporters, car les Sédunois et les Servettiens ne s'apprécient pas et nous avons peur qu'ils se donnent rendez-vous. Cela n'a rien à voir avec la rencontre, mais cela nous incombe en termes d’organisation. C'est fou de devoir penser à cela, alors qu'on parle de sport. Nous sommes le petit Poucet, nous n'avons déjà pas toutes les chances de notre côté, et si en plus on nous pénalise avec ça... Cette compétition va devenir une compétition pour les riches!»

Des frais qui devraient plomber les chiffres réalisés en termes de billetterie et de ventes de boissons et de nourritures. «Je ne suis de loin pas prêt à parler de bénéfice, lance Orazio Margarone. Je pense que nous allons essuyer des pertes et nous faisons le maximum pour les limiter. Nous voulons que ce soit festif des deux côtés, le reste n'a rien à faire dans les stades.»

Environ 1500 billets ont été vendus jusqu'à ce mardi matin. Il en restera donc un millier, disponibles aux caisses du club, avant le début de la rencontre.


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