Manchester United va mieux. Les Red Devils ont remporté mercredi le match choc de la 12e journée de Premier League, à domicile contre Tottenham. Un succès 2-0 qui permet aux Mancuniens de se rapprocher un peu de la tête du championnat anglais.
Et pourtant, ce succès de prestige n'a pas été acquis sans dramaturgie. La faute à un certain Cristiano Ronaldo. Le coach de ManU, Erik ten Hag, a une fois de plus choisi de se priver des services de son attaquant de 37 ans.
Frustré de moisir sur le banc, «CR7» a vu rouge lorsqu'il a compris qu'avec l'entrée conjointe de Christian Eriksen et d'Anthony Elanga, le match se terminerait sans lui. Alors qu'il s'échauffait le long de la ligne de touche, Cristiano Ronaldo a foncé dans le tunnel des joueurs. Le match n'était pourtant pas terminé!
«Nous n'en avons pas parlé après»
Ce départ précipité est un signal clair envers son entraîneur. Mais Erik ten Hag n'a pas voulu jeter de l'huile sur le feu. En conférence de presse d'après-match, le Néerlandais est resté diplomate: «Nous réglerons ça demain (ndlr: jeudi). J'ai vu qu'il était parti, mais nous n'en avons pas parlé après. Ce soir, l'important est de fêter cette belle victoire. Pour le reste, nous verrons jeudi.»
Ce n'est pas la première fois que Cristiano Ronaldo enrage de la sorte. Le Portugais avait déjà pris la poudre d'escampette... à la mi-temps d'un match amical, l'été dernier. Le multiple lauréat du Ballon d'or était alors loin de penser qu'il n'allait jouer qu'un rôle secondaire durant ce championnat de Premier League: en dix rencontres, il n'a été titulaire que deux fois. Pour un seul petit but.
Et l'équipe nationale n'est pas un vrai refuge pour «CR7». Là aussi, Cristiano Ronaldo n'est que l'ombre de ce qu'il a pu être au zénith de sa carrière. Transparent durant le dernier match de Ligue des Nations, l'attaquant de la Seleção a été la cible de critiques au pays. Et, malgré une excellente saison dernière à Manchester United, du moins sur le plan comptable, il ne s'est classé que 20e du classement du Ballon d'or. Les temps sont décidement durs. Et le temps passe, implacablement...