L’équipe de Suisse est à 90 minutes, peut-être un peu plus, d’une qualification pour la Coupe du monde. Cela fait sept ans que la Nati attend de pouvoir participer pour la deuxième fois de son histoire à la plus grande des compétitions.
Pour embarquer vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande l’été prochain, les joueuses de Nils Nielsen ont un dernier obstacle à franchir: vaincre le Pays de Galles mardi soir en barrages au Letzigrund (19h).
Plus de 6000 billets vendus
«Nous avons hâte d’y être», s’impatientait Coumba Sow lundi. En début de soirée, l’équipe a répété ses gammes une dernière fois dans le stade zurichois. Plus de 6000 billets ont été vendus à la veille du grand rendez-vous.
L’équipe de Suisse sera favorite face aux Galloises. Un adversaire contre qui elle n'a encore jamais perdu en sept confrontations (six victoires et un nul).
Les Britanniques ont difficilement passé le premier tour, en battant la Bosnie-Herzégovine en prolongations jeudi (1-0). «Sur le papier, nous sommes plus fortes, confirme Coumba Sow. Cela dit, il ne faudra pas sous-estimer notre adversaire et, surtout, être capables de répondre à leur défi physique. Nous devrons donc nous montrer plus créatives et prendre le match à notre compte.»
La der de Niels Nielsen
Au-delà de l’enjeu sportif, ce match de barrage sera aussi le dernier de Nils Nielsen sur le banc de l’équipe de Suisse. Le Danois de 50 ans, en poste depuis 2018, rend son tablier en fin d’année pour raisons familiales.
«Très honnêtement, je n’ai que ce match contre le Pays de Galles en tête, esquivait le principal intéressé lundi. J’ai une foi totale en mes joueuses, mais aussi en l’avenir. Je n’ai donc pas besoin de trop m’inquiéter ou de me poser mille questions.»
Deux joueuses blessées
L’équipe de Suisse s’est préparée durant une petite semaine à Freienbach (SZ). «Tout s’est passé à merveille et l’ambiance est au beau fixe», se réjouissait Nils Nielsen au Letzigrund.
Légèrement blessées, Lara Marti et Nina Stapelfeldt (12 sélections à elles deux) ont dû déclarer forfait pour mardi. Pas de quoi entamer la confiance suisse à l’heure de jouer sa place pour la Coupe du monde.