La disposition a été approuvée par deux tiers des voix, comme stipulé par les statuts de l'instance. Le texte ne supprime pas la limite de trois mandats, l'une des mesures clés prises en avril 2017 par Ceferin, en poste depuis 2016, après la cascade de scandales qui avaient entraîné des restrictions similaires à la FIFA et au CIO.
Mais il précise que cette règle, valable pour tous les membres du comité exécutif, ne prend pas en compte les mandats «commencés avant le 1er juillet 2017». Ce qui permettra donc à Ceferin, reconduit à son poste en 2023 pour un nouveau mandat de quatre ans – qui aurait dû être le dernier –, de tenter de se succéder à lui-même en 2027 et de rester ainsi en poste jusqu'en 2031.
Aucune voix discordante
Mais le Slovène a annoncé dans la foulée qu'il n'irait pas au-delà de 2027, peut-on lire sur le site de «l'Equipe». L'âge limite de 70 ans pour être élu ou réélu au Comité exécutif de l'UEFA a également été abrogé.
Aucune voix discordante ne s'est fait entendre pour manifester une opposition à cette réforme. Le projet avait pourtant provoqué une crise à l'UEFA avec la démission du directeur du football Zvonimir Boban, le 25 janvier.
L'ancien meneur de jeu croate, demi-finaliste du Mondial 98, avait claqué la porte en exprimant «sa grande inquiétude et sa totale désapprobation» face aux velléités du président slovène de se maintenir au pouvoir au-delà de 12 ans, indiquant qu'il quittait l'UEFA au nom des «principes et valeurs auxquels (il croit) profondément».
(ATS)