L'équipe d'Italie «en enfer»
La presse n'est pas tendre avec la Squadra Azzurra

Pour la deuxième fois consécutive, l'Italie ne participe pas à une Coupe du monde après avoir été éliminée jeudi soir lors du barrage face à la Macédoine du Nord. Revue de presse d'une débâcle.
Publié: 25.03.2022 à 10:52 heures
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Dernière mise à jour: 25.03.2022 à 11:39 heures
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L'Italie récolte s'est réveillée avec la gueule de bois ce vendredi matin
Photo: Getty Images

«Tout le monde à la maison», titre «La Repubblica», le grand quotidien de centre-gauche estimant que la déroute jeudi soir à Palerme face à la Macédoine du Nord (défaite 1-0) signe «l'adieu à une Nazionale perdue pour toujours». «La Stampa» fustige une «prestation désastreuse» des joueurs de Roberto Mancini qui n'ont cadré que cinq tirs sur 32 alors que les Macédoniens ont marqué sur un de leurs quatre tirs du match.

Pour le grand journal milanais, l'élimination de l'Italie, quadruple championne du monde (1934, 1938, 1982, 2006) et championne d'Europe en titre, annonce «un changement de génération» et une «refondation». Pas de quoi s'étonner, relève «La Gazzetta dello Sport»: «l'Euro gagné a été une parenthèse heureuse entre des années de déception en sélection et dans les clubs», en berne sportivement et économiquement.

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«Notre football paye un prix énorme: il manque encore une vision et il n'y a pas de courage (...). Faire le procès de Mancini serait une erreur, c'est tout le système Calcio qu'il faut revoir», analyse le quotidien sportif. Mancini qui devrait d'ailleurs rester à son poste. Le sélectionneur a été prolongé jusqu'en 2026 l'an dernier et il paraît protégé par sa victoire à l'Euro.

«L'heure des responsabilités» est venue, tonne pourtant «Il Corriere dello Sport. En dépit des absences (l'attaquant Federico Chiesa blessé notamment), son directeur, Ivan Zazzaroni, un proche du sélectionneur italien, ne lui trouve aucune circonstance atténuante: «Mancini a été l'artisan du triomphe européen, Mancini est le premier responsable de cet échec».

«Aucune surprise, rappelle «Il Messaggero», mais la conséquence d'années de chute libre». »Nous ne gagnons pas en club de compétitions européennes depuis 2010, une disette aussi longue inédite dans l'histoire des coupes européennes».

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«Ces 15 dernières années, la Serie A s'est effondrée. La chute de la Juve après l'affaire Calciopoli (ndlr scandale d'arbitrage en 2006) puis les désengagements de Berlusconi et Moratti avec les Milanais ont affaibli les grands clubs historiques et sapé les équilibres, fragilisant l'ensemble du championnat», détaille le quotidien romain. Dans un communiqué, le patron de la Serie A Lorenzo Casini a appelé de ses voeux «une réflexion sérieuse et un profond changement de système».

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(ATS)

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