La belle victoire (2-1) de la Suisse face à la France la semaine dernière, avec le but fantastique de Naomi Luyet, a été une belle publicité en vue de l'Euro. «On est contentes du résultat, c'est sûr! Battre la France, c'est une grande fierté», glisse Sandrine Mauron, excellente à mi-terrain. La Nord-vaudoise de 27 ans a apprécié ce succès d'un point de vue technique, mais aussi, tout aussi important, dans le but de faire monter l'engouement en vue de l'Euro 2025.
«Il faut que ça continue! J'ai entendu beaucoup de monde dire que c'était un mardi soir, à 21h, que c'était tard... et au final, il y a eu plus de 10'000 spectateurs. On ne pouvait pas rêver mieux», a souligné la joueuse du Servette FC, qui commence à bien connaître le Stade de Genève. «On espère maintenant qu'il y ait toujours de plus en plus de monde, que ce soit en semaine ou le week-end. On veut remplir les stades jusqu'à l'Euro et que cette compétition se déroule à guichets fermés», enchaîne Sandrine Mauron.
Deux stades en Suisse romande pour l'Euro 2025
«L'Euro, c'est encore loin, mais c'est vite là. On a encore un rassemblement en novembre où o on va jouer contre deux grandes nations, l'Allemagne et l'Angleterre. On se réjouit, surtout qu'on a vu contre la France et l'Australie en octobre qu'on arrive à tenir le coup, et même mieux, face à des grandes équipes. L'année 2025 va ensuite commencer et l'Euro sera vite là!», enchaîne celle qui espère bien faire partie de la sélection l'été prochain pour vivre cette grande compétition à domicile. Pour rappel, deux stades romands ont été sélectionnés, Sion et Genève, en plus de Bâle, Berne, Saint-Gall, Zurich, Thoune et Lucerne.
Alors, bien plus encore que le résultat, la manière étaient importante pour séduire le public suisse et la façon dont joue cette équipe de Suisse audacieuse et courage a de quoi réjouir. «C'est exactement ça. On doit emmener le public avec nous», assure Sandrine Mauron.