L'équipe de Suisse est fixée sur son sort. Pour espérer disputer la Coupe du monde 2026, Murat Yakin et ses joueurs devront venir à bout de la Suède, de la Slovénie et du Kosovo dans le groupe B des éliminatoires. «C'est un tirage très compliqué», réagit Raoul Savoy, ex-sélectionneur de la Gambie, de la Centrafrique et du Swaziland notamment.
Pour l'entraîneur vaudois, une spécificité de ces qualifications n'arrange pas la Nati. «Contrairement à l'Euro, il n'y a que le premier du groupe qui est qualifié directement, donc il va falloir vraiment faire un sans faute.» L'équipe qui terminera deuxième aura toutefois une seconde chance en participant à un barrage prévu en mars 2026.
Il existe un point positif pour Raoul Savoy
Avec ce tirage, l'équipe de Suisse retrouvera deux équipes, la Suède et le Kosovo, qu'elle a déjà affrontées dans un passé récent et qui ne lui ont pas laissé de bons souvenirs. Alors que les Suédois avaient éliminé la Nati lors des 8es de finale de la Coupe du monde 2018, les Kosovars ont obtenu deux nuls lors des qualifications pour l'Euro 2024.
«La Suède est un gros morceau avec de très bons joueurs. Elle a manqué la dernière Coupe du Monde et le dernier Euro. Elle a donc un fort esprit de revanche et voudra absolument se qualifier. La Slovénie a, elle, fait un bel euro en Allemagne l'été passé (ndlr: l'équipe de Matjaž Kek n'a été éliminée en 8es de finale par le Portugal qu'aux tirs au but). C'est une belle équipe aussi, pas facile à manier. Et le Kosovo, c'est quand même un match particulier pour nous, avec certains de nos joueurs. C'est presque un petit derby.»
Raoul Savoy voit tout de même un point positif: le calendrier. «La seule chance que nous avons, c'est que les qualifications débuteront en septembre l'année prochaine. Il y aura donc encore un petit peu de temps pour se remettre la tête à l'endroit et faire des matches de qualité en mars et en juin pour avoir la meilleure équipe possible au début de ces qualifications.»