Les dirigeants du FCL ont tiré la sonnette d'alarme après la défaite à l'extérieur (3-1) de dimanche à Lugano. Adieu Fabio Celestini. L'entraîneur des M21, Sandro Chieffo, assurera l'intérim jusqu'à la pause hivernale.
Celestini avait repris Lucerne en janvier 2020, s'est retrouvé 78 fois sur le banc de touche avec l'équipe de Suisse centrale et avait remporté la Coupe en mai grâce à une victoire contre Saint-Gall (3-1) en finale.
L'euphorie qui s'en est suivie? Elle s'est rapidement dissipée cette saison. Fabio Celestini, également gêné par des blessures au sein de l'effectif, a cherché pendant des semaines, voire des mois, des solutions pour sur le terrain. Ni son style offensif, ni les adaptations apportées au cours du premier tour ne lui ont permis d'obtenir des résultats satisfaisants. Au contraire, Lucerne a joué par moments en dessous de la moyenne.
«Une déclaration déloyale»
Une meilleure tendance qui s'était installée entre-temps, avec les matchs nuls à Bâle et à Berne (1-1 dans les deux cas) et la victoire contre Saint-Gall, a été réduite à néant par de cuisantes contre-performances contre Lausanne (1-1), Sion (0-1) et Lugano. Si bien que même le directeur sportif Remo Meyer, qui a prolongé le contrat de Celestini en janvier jusqu'en 2023 et qui l'a souvent soutenu ces derniers temps, avait déclaré: «La situation est précaire. Nous sommes mécontents et déçus!»
Outre la misère sportive, certaines déclarations récentes de Celestini ont également affaibli sa position. Il a d'abord laissé entendre au «Matin Dimanche» qu'il était déçu de ne «jamais obtenir» de poste à Bâle ou à Young Boys. Puis, avant le match de Lugano, il a déclaré, en parlant de pression et de soutien, que la direction du FC Lucerne pouvait faire «ce qu'elle voulait», ce qui a amené le président Stefan Wolf à parler dimanche soir de déclaration «déloyale».
(Adaptation par Matthias Davet)