Depuis le 5 août dernier, Valdas Ivanauskas est le sélectionneur de la Lituanie. L'ancienne gloire du Hambourg SV a pris la place de Valdas Urbonas.
Valdas Ivanauskas, jusqu'à présent vous étiez «juste» une légende du football lituanien. Désormais vous êtes l'entraîneur de l'équipe national. Comment cela s'est-il produit?
Valdas Ivanauskas: J'étais l'entraîneur des U19 depuis février, mais pendant l'été, les résultats de la première équipe ont empiré et la fédération a réagi. Ils m'ont demandé de prendre la relève jusqu'à la fin des qualifications, en novembre.
Les trois premiers matches de septembre ne se sont pas déroulés comme prévu. Votre équipe a perdu 1-4 contre l'Irlande du Nord, 0-1 en Bulgarie et 0-5 en Italie.
Et vous savez quoi? Je n'étais même pas dans le stade. Le lundi, j'ai rejoint l'équipe nationale et j'ai été testé - négatif. Mercredi, lors du test obligatoire de l'UEFA, j'étais positif au Covid. Ce fut un léger choc: j'étais vacciné et je suis quand même tombé malade. Bien que je suive méticuleusement les règles.
Que s'est-il passé ensuite?
J'étais isolé dans l'hôtel et j'ai coaché le premier match depuis ma chambre par téléphone portable. Ensuite, lorsque l'équipe s'est rendue en Bulgarie et en Italie, je suis rentré à Kaunas. Et je donnais également des instructions par téléphone portable.
Valdas Ivanauskas est né à Kaunas (Lituanie) en 1966. Après quelques années en Russie, il s'est installé à Vienne en Autriche en 1990. Il a vécu ses grandes années au Hambourg SV de 1993 à 1997. Il y a également joué avec l'ex-défenseur de la Nati, Stéphane Henchoz. «Ivan le Terrible» a reçu son surnom en raison de plusieurs cartons rouges.
À Hambourg, il est devenu un attaquant culte parce qu'il se battait toujours, jusqu'à ce qu'il tombe. Plus tard, Ivanauskas a été entraîneur assistant de la Lituanie, a entraîné Carl Zeiss Jena en Allemagne, Heart of Midlothian en Écosse, Standard Sumqayit en Azerbaïdjan, Dila Gori en Géorgie, SKA Khabarovsk en Russie et Zaglebie Sosnowiec en Pologne.
En février 2021, il a rejoint les U19 lituaniens après l'arrivée d'un nouveau président et d'un nouveau secrétaire général au sein de l'association. Cet automne, il est devenu lui-même l'entraîneur national.
Valdas Ivanauskas est né à Kaunas (Lituanie) en 1966. Après quelques années en Russie, il s'est installé à Vienne en Autriche en 1990. Il a vécu ses grandes années au Hambourg SV de 1993 à 1997. Il y a également joué avec l'ex-défenseur de la Nati, Stéphane Henchoz. «Ivan le Terrible» a reçu son surnom en raison de plusieurs cartons rouges.
À Hambourg, il est devenu un attaquant culte parce qu'il se battait toujours, jusqu'à ce qu'il tombe. Plus tard, Ivanauskas a été entraîneur assistant de la Lituanie, a entraîné Carl Zeiss Jena en Allemagne, Heart of Midlothian en Écosse, Standard Sumqayit en Azerbaïdjan, Dila Gori en Géorgie, SKA Khabarovsk en Russie et Zaglebie Sosnowiec en Pologne.
En février 2021, il a rejoint les U19 lituaniens après l'arrivée d'un nouveau président et d'un nouveau secrétaire général au sein de l'association. Cet automne, il est devenu lui-même l'entraîneur national.
Comment vous êtes-vous senti?
J'avais la tête lourde mais rien d'autre. Probablement grâce à la vaccination.
Qu'est-ce qui a changé dans cette équipe avec votre nomination?
Pas grand chose au niveau des résultats. Mais nous avions la possibilité de prendre un point contre l'Irlande du Nord et la Bulgarie, nous méritions un match nul. J'ai fait venir quelques jeunes des U21 et des U19. Mais l'état de l'équipe en septembre était catastrophique.
Pourquoi?
Parce que beaucoup de joueurs n'avaient pratiquement pas touché un ballon. Maintenant, c'est un peu mieux. Mais notre problème à moyen terme reste l'infrastructure. Nous n'avons même pas de stade national ici, nous jouons sur du gazon artificiel. Quand la Suisse viendra, nous aurons honte de notre stade de Vilnius. Mais l'année prochaine, un nouveau stade sera enfin inauguré dans ma ville natale de Kaunas, avec une vraie pelouse.
À quoi ressemble le football lituanien?
Le niveau est très bas. C'est pourquoi je dis à tous les jeunes joueurs d'aller à l'étranger. Suède, Allemagne, Norvège ou Suisse, peu importe. Ils reçoivent une meilleure éducation là-bas qu'ici. Et ça aide le caractère. Un autre problème est ...
Est…?
A 16, 17 ans, ils ne savent pas ce qu'ils veulent faire. Ils se demandent: est-ce que je devrais faire des études? Est-ce que je vais à l'étranger? Est-ce que je peux gagner ma vie en jouant au football? J'essaie de leur dire d'essayer. Les Lituaniens sont capables d'apprendre, ils veulent travailler comme les Allemands. Le problème est la faiblesse des infrastructures - et le fait que nous sommes loin derrière le basket, qui est le sport national ici. Beaucoup commencent à jouer lorsqu'ils atteignent la puberté. Mais le football reste le sport numéro un dans le monde.
Comment voyez-vous l'équipe de Suisse?
C'est une équipe fantastique, avec un esprit d'équipe exceptionnel. Ils veulent gagner quelque chose, on le sent. Ils jouent avec tellement de cœur. Chapeau à l'entraîneur et à l'Association. Ils sont les grands favoris, l'équipe est certainement l'une des dix meilleures au monde.
Comment la Lituanie peut-elle freiner la Suisse?
Normalement, nous n'avons aucune chance. Peut-être avec de la compacité, de la discipline et peu d'erreurs. Nous allons tout donner.
L'entraîneur national est-il un projet à court terme pour vous?
Nous verrons. Nous devons nous réunir en décembre.