«Il y a des journalistes que personne ne connaît qui ont voté cette année. Sans les votes des journalistes de pays comme l'Ouganda, la Namibie, l'Albanie et la Finlande, Vinicius aurait remporté le Ballon d'or», a commenté Florentino Perez, toujours aussi vexé que son joueur n'ait pas remporté le trophée, alors que le président du Real Madrid estimait qu'il le méritait. Les journalistes ont opté pour Rodri et Florentino Perez a trouvé quatre coupables à jeter en pâture, précisant également que le journaliste finlandais avait eu la bonne idée de démissionner du jury... Une attitude très peu élégante de la part du président du club espagnol, qui avait déjà montré toute sa petitesse en empêchant au dernier moment sa délégation de s'envoler pour Paris, où avait lieu la cérémonie.
Sheefeni Nicodemus, le journaliste namibien directement incriminé, a décidé de ne pas rester silencieux et a contre-attaqué sur la radio espagnole Cadena Ser.
«Je soupçonne que ce ne sont que des paroles de quelqu'un qui est frustré comme Monsieur Perez, c'est-à-dire qu'il estime que les habitants de mon pays et des autres pays mentionnés n'ont pas de vote significatif parce que nous sommes des gens inférieurs. Je voudrais juste savoir: si j'étais originaire d'une des principales nations du football et que je n'étais pas d'accord avec votre opinion, quel serait votre argument?»
Sheefeni Nicodemus a voté pour Jude Bellingham en première position, suivi de Rodri et de Lamine Yamal.