Le 6 novembre, Emine Yakin est décédée à l'âge de 89 ans. Pour ses fils Murat (49 ans) et Hakan (46 ans), c'est une perte douloureuse, car elle a toujours été à leurs côtés durant leurs carrières.
Alors que Murat Yakin, en tant que coach de l'équipe nationale suisse, en a parlé publiquement peu après sa mort, son frère s'est tu jusqu'à présent. Mais aujourd'hui, Hakan Yakin s'exprime lui aussi pour la première fois sur le décès de sa mère.
Elle était en de bonnes mains
«C'était une période difficile», déclare-t-il dans un entretien avec Nau.ch.
«Quand elle n'allait plus bien, j'étais à Istanbul. C'était difficile, j'étais seul». Se rendre en Suisse n'était pas possible à ce moment-là.
Avec son club Istanbulspor, où Hakan Yakin est entraîneur depuis un mois, il avait trois matchs en sept jours. Sa consolation: il savait que sa mère était en de bonnes mains à Bâle. Il avait besoin de ce temps pour faire son introspection et digérer tout cela.
«J'ai beaucoup pensé à elle»
En outre, il veut garder d'elle le souvenir qu'il avait d'elle. «J'ai beaucoup pensé à elle et j'ai téléphoné à Murat et aux autres frères et sœurs», explique-t-il. Lorsqu'il pense à sa mère, il ressent une grande gratitude. Non seulement pour avoir été si longtemps à ses côtés, mais aussi parce que les enfants lui doivent tout ce qu'ils sont devenus. «Elle était la meilleure mère que l'on pouvait souhaiter. Je la garderai profondément dans mon cœur».
Une image en particulier restera à jamais gravée dans sa mémoire. Celle d'Emine Yakin se rendant à l'entraînement du FC Bâle en tricycle dans les années 2000 pour rendre visite à ses fils. «C'est comme ça qu'elle doit rester en mémoire, cette image, c'est elle», souligne-t-il.