Le coach s'énerve
Certains supporters de Tottenham ont célébré… la défaite de leur équipe

En battant Tottenham, Manchester City a fait un grand pas vers le titre. Malgré la défaite, les supporters des Spurs n'étaient pas abattus. Ce revers met à mal les chances d'Arsenal – le grand rival – de remporter le championnat anglais.
Publié: 15.05.2024 à 08:30 heures
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Dernière mise à jour: 15.05.2024 à 09:26 heures
Photo: Getty Images
Blick Sport

C'était la question que tout le monde se posait avant cette rencontre au sommet: comment les joueurs de Tottenham allaient-ils aborder la rencontre face à Manchester City? Posons le contexte. Avant cette avant-dernière journée de Premier League, Arsenal était en tête avec un point – mais également un match – d'avance sur les Citizens. Pour remporter leur 14e championnat d'Angleterre, les Gunners doivent espérer un faux pas de la troupe de Pep Guardiola lors de leurs deux dernières sorties.

La première avait lieu ce mardi soir, au Tottenham Hotspur Stadium. Une situation inédite pour les supporters d'Arsenal, qui devaient encourager, le temps d'un soir, leur grand rival qu'est Tottenham. À l'inverse, les Spurs ne pouvaient pas se permettre de ne pas jouer sérieusement cette rencontre: une défaite et la qualification à la Ligue des champions serait à oublier pour la saison prochaine.

Forcément professionnels, les joueurs du Nord de Londres ont tout donné face à Manchester City. Ils ont réalisé une belle performance, mais se sont finalement inclinés (0-2). Un résultat qui les condamne à jouer l'Europa League en 2024/25. Sauf que ça, certains supporters des Spurs s'en fichent. Le plus important pour eux ce mardi soir: qu'Arsenal ne puisse que difficilement s'imposer en Premier League.

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C'est ainsi que sur le 1-0 d'Erling Haaland, on a pu voir des scènes de liesse chez quelques fans de Tottenham. Pire, le coach Ange Postecoglou s'est pris de bec avec un supporter situé derrière son banc. «De quel côté es-tu?», lui a demandé, énervé, l'entraîneur grec.

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En conférence de presse, Ange Postecoglou a également déploré la mentalité de son club: «Malheureusement, au cours des dernières 48 heures, j'ai constaté que les fondations étaient très fragiles.»

À noter que pour Arsenal, tout n'est pas fini. Les Gunners ont encore une possibilité de remporter la Premier League. Mais pour cela, ils doivent d'abord s'imposer contre Everton, avant d'espérer que City s'incline face à West Ham. Un scénario qui, sur le papier, semble peu probable.

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