Pour l'équipe nationale M21, l'enjeu de deux matches de la semaine est plus qu'important: rien de moins que la qualification pour l'Euro. Une victoire contre la Finlande vendredi à la Swissporarena permettrait de faire un grand pas dans cette direction. «Nous voulons rester premiers du groupe. C'est pourquoi nous devons prendre les trois points à Lucerne vendredi», précise Aurèle Amenda (21 ans).
Pour le défenseur central biennois, la qualification pour l'Euro 2025 en Slovaquie est une priorité absolue. Pour lui, ce serait déjà la deuxième participation à l'Euro avec les M21 après 2023. «C'était une très belle expérience et je veux la revivre», explique-t-il. Mais cette fois-ci avec nettement plus d'expérience dans ses bagages.
Francfort, un autre monde
Comme ses coéquipiers Ardon Jashari (22 ans, Bruges) et Franck Surdez (22 ans, La Gantoise), Aurèle Amenda est parti à l'étranger ces derniers mois. L'ancien défenseur d'YB a été attiré par la Bundesliga, à l'Eintracht Francfort. «C'est un grand pas pour moi. Tout est beaucoup plus grand. Rien que l'infrastructure. Elle est énorme. Et sur le terrain, l'intensité est nettement plus élevée que ce à quoi j'étais habitué jusqu'à présent».
Il y a un mois, Aurèle Amenda, qui cite Virgil van Dijk (33 ans) comme son modèle, a fait ses débuts contre Wolfsburg. Depuis, deux autres courtes apparitions sont venues s'ajouter - l'une en Bundesliga et l'autre en Europa League. Mais toujours à l'extérieur. «Je me réjouis énormément de jouer mon premier match dans mon propre stade. Je suis impatient d'y aller. L'ambiance y est incroyable».
«Tout le monde est fou de l'Eintracht»
Pour illustrer son propos, Aurèle Amenda raconte le match fou contre le Bayern Munich le week-end dernier. Au plus profond des arrêts de jeu, Omar Marmoush a égalisé pour l'Eintracht pour un résultat final de 3-3. «Ce qui s'est passé ensuite dans le stade...», raconte-t-il. Cela l'a laissé sans voix.
Le Biennois parle avec enthousiasme de la culture des supporters à Francfort. «Dès les premiers jours dans la ville, j'ai senti que tout le monde était fou de l'Eintracht», s'enthousiasme-t-il. Selon lui, c'est très différent de ce qui se passe en Suisse. «Rien qu'en me promenant dans la ville, on sent vraiment bien comment tout le monde vit pour le club et aime le football».
Un objectif clair devant les yeux
Par conséquent, la pression est nettement plus forte à Francfort qu'à Berne. «Il faut apprendre à gérer cela», dit-il. Et il raconte à ce propos ses premières expériences. «Je n'ai pas très bien joué lors de mes premiers matches amicaux, mais mes performances étaient correctes. C'est là que j'ai senti pour la première fois les attentes élevées que les fans ont envers nous, les joueurs, même dans ce genre de matches.»
Mais Aurèle Amenda ne se laisse en aucun cas intimider. Son objectif pour cette saison est clair. Lorsqu'on lui demande ce qui doit être fait pour qu'il puisse dire rétrospectivement à la fin de la saison que c'était une bonne saison, il répond: «Je veux plus de minutes de jeu. Bien sûr, je suis nouveau et la concurrence est grande. Mais en fin de compte, mon objectif est de devenir titulaire». Comme il l'était à YB.
Aurèle Amenda croise les doigts pour YB
A propos de son ancien club: il continue à le suivre de près. «C'est une phase difficile. J'ai vécu une situation similaire il y a trois ans. A l'époque, nous avions aussi changé d'entraîneur. J'en ai parlé ici, en équipe nationale, avec Marvin Keller et Zachary Athekame. Mais le championnat est encore long. Et je souhaite à YB d'être à nouveau tout en haut à la fin».