La Suisse peut-elle sortir de son groupe, lequel sera composé de la Norvège, de l'Islande et de la Finlande? Pour Lara Dickenmann, la réponse est un grand oui!
Norvège
«Pour moi, c'est la meilleure équipe de ce groupe», lâche Lara Dickenmann (39 ans), l'experte de Blick, en parlant des doubles championnes d'Europe. Les Norvégiennes, titrées en 1987 et 1993, n'ont plus brillé récemment. Actuelles 16es mondiales, elles restent sur deux éliminations en phase de groupes.
Pour Lara Dickenmann, la Nati doit se méfier de plusieurs grands noms. En tête de liste : Caroline Graham Hansen (29 ans), l'attaquante star du FC Barcelone. «Peut-être la meilleure joueuse du monde actuellement», juge Lara Dickenmann. À ses côtés, Ada Hegerberg (29 ans), sacrée meilleure joueuse du monde en 2018, malgré des années marquées par les blessures. «Ses qualités restent de classe mondiale», insiste l'ex-internationale suisse.
Islande
Les Islandaises n'ont encore jamais réussi à se qualifier pour une Coupe du monde ou des Jeux olympiques. En revanche, l'Islande est une habituée des championnats d'Europe depuis 2009 et peut légitimement espérer atteindre les quarts de finale l'année prochaine. L'équipe du sélectionneur Jon Thor Hauksson a terminé les qualifications juste derrière le vainqueur du groupe, l'Allemagne, contre laquelle elle a même remporté une victoire 3-0 en juillet. «C'est une équipe qui est toujours prête physiquement. Et avec sa mentalité de viking, elle apporte toujours un collectif soudé sur le terrain. Mais du point de vue purement du jeu, on peut la battre», déclare Lara Dickenmann. Seules quelques joueuses sont actives dans la ligue locale. La plus grande star de l'équipe est la capitaine Glodis Perla Viggosdottir (29 ans). La défenseuse joue depuis 2021 pour le Bayern Munich.
Finlande
L'adversaire le plus faible nominalement du groupe veut créer la surprise. Comme en 2005, lorsque l'équipe s'était qualifiée de manière sensationnelle pour les demi-finales de l'Euro. «Ces dernières années, la Finlande a connu une petite baisse de régime. Mais maintenant, elles sont de retour», dit Lara Dickenmann. Selon elle, les Finlandaises sont une équipe très physique qui dispose d'attaquantes rapides. Mais en plus de la ligne offensive, articulée autour de l'attaquante expérimentée Linda Sällström, Lara Dickenmann complimente aussi une défenseure en la personne de Natalia Kuikka (29 ans). Celle-ci joue depuis des années dans la NWSL américaine. Dans les buts, Tinja-Riikka Korpela (38 ans) n'est pas non plus tout à fait inconnue. La quadruple footballeuse finlandaise de l'année garde la cage de Servette cette saison. Elle sera donc à la maison lors du dernier match de poule entre la Suisse et la Finlande à la Praille.