La Pulga vise à nouveau les sommets
L'Argentine de Messi et le Brésil de Vinicius à l'assaut de la Copa America

Les champions du monde argentins tenants du titre, emmenés par leur totem Lionel Messi, et le Brésil de Vinicius Jr, en pleine forme, rêvent de la 48e Copa America, disputée aux Etats-Unis, de jeudi jusqu'au 14 juillet.
Publié: 19.06.2024 à 11:09 heures
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Dernière mise à jour: 19.06.2024 à 11:11 heures
Messi est d'autant plus le visage de cette Copa qu'il joue depuis juillet 2023 à l'Inter Miami. La ville à l'accent latino (la communauté la plus portée sur le «soccer» aux USA) se pose en nouvelle place forte du foot américain, où aura lieu la finale du tournoi et où la Fifa a installé des bureaux.
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AFP Agence France-Presse

Les champions du monde argentins tenants du titre, emmenés par leur totem Lionel Messi, et le Brésil de Vinicius Jr, en pleine forme, rêvent de la 48e Copa America, disputée aux Etats-Unis, de jeudi jusqu'au 14 juillet.

Le tournoi lance un enchaînement de trois grandes compétitions au pays du «soccer», avant la nouvelle version du Mondial des clubs de la Fifa en 2025 puis la Coupe du monde du gigantisme à 48 pays co-organisée avec le Mexique et le Canada en 2026. Lionel Messi n'a pas exclu d'être toujours présent en 2026, mais il lorgne pour l'instant sur la Copa America, qu'il avait enfin remportée avec l'Argentine en 2021.

Dans un groupe expérimenté qui compte 22 champions du monde, Messi retrouve évidemment Angel di Maria ou encore Lautaro Martinez. L'octuple Ballon d'Or, qui fêtera ses 37 ans le 24 juin, ouvrira la compétition face au Canada jeudi à Atlanta avant un choc dès le premier tour le 25 juin contre le Chili, rappel des deux finales perdues par l'Albiceleste en 2015 et 2016.

Un Pulga emplie de fraîcheur à la Copa

Messi est d'autant plus le visage de cette Copa qu'il joue depuis juillet 2023 à l'Inter Miami. La ville à l'accent latino (la communauté la plus portée sur le «soccer» aux USA) se pose en nouvelle place forte du foot américain, où aura lieu la finale du tournoi et où la Fifa a installé des bureaux.

Débarrassé du rythme et de la dureté du football européen, Messi s'offre le luxe d'arriver plus frais à la Copa, peu marqué par le train de sénateur du championnat MLS, où il continue d'empiler les buts (12 après 19 journées) sans se faire reprocher son manque de courses.

Avec son accélération de dragster, Vinicius Junior a lui mis au pas le foot européen, s'offrant il y a peu une deuxième Ligue des champions avec le Real Madrid, et se pose en leader du Brésil, autre géant d'Amérique du Sud, en l'absence de Neymar, opéré en novembre d'une rupture des ligaments croisés et du ménisque du genou gauche.

L'ambition de Vinicius

«Je n'ai pas encore remporté de titre en sélection, j'espère y arriver maintenant. Nous nous sommes bien préparés. Cette génération est forte et nous voulons faire de grandes choses avec la Seleçao», a déclaré Vinicius, qui fêtera ses 24 ans le 12 juillet.

Il jouera au sein de la Seleçao avec ses coéquipiers du Real Rodrygo (attaquant) et Eder Militao (défenseur), et pourra couver son futur coéquipier madrilène Endrick, le nouveau crack du football auriverde qui dispute à 17 ans son premier grand tournoi.

Co-recordman du nombre de victoires dans la compétition avec l'Argentine (15), l'Uruguay s'avance avec Darwin Nunez et l'éternel Luis Suarez, coéquipier de Messi à Miami, mais sans Edinson Cavani, qui a annoncé sa retraite internationale fin mai. L'Argentin Marcelo Bielsa sera assis sur le banc (ou la glacière) de la Celeste, en quête d'une première Copa personnelle après ses échecs avec l'Argentine.

Un édition à 16 équipes

Comme en 2016, pour la Copa du centenaire, la compétition se déroulera aux Etats-Unis avec un format élargi à 16 équipes, les dix concurrents sud-américains habituels de la Conmebol étant rejoints par six membres de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes).

La Copa et ses 32 rencontres fait figure d'apéritif avant la Coupe du monde 2026 et ses 104 matches, dont 78 aux Etats-Unis. Huit stades font partie du dispositif pour les deux compétitions, dont le Hard Rock Stadium de Miami et le MetLife Stadium de New York, futur antre de la finale du Mondial.

L'hôte américain, avec une équipe en plein doute, manque a priori d'arguments pour rivaliser avec les grandes nations sud-américaines, malgré le match nul arraché contre le Brésil (1-1) la semaine dernière en match de préparation.

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