Un vent nouveau souffle sur l’équipe nationale. Le rire et la bonne humeur sont à l’ordre du jour. La Nati s’est refait le moral grâce à Murat Yakin. Bien sûr, ce n’est pas comme si tout était gris et déprimant sous Vladimir Petkovic. La Suisse n’aurait pas atteint un quart de finale de championnat d’Europe autrement. Mais l’atmosphère n’a jamais été aussi cordiale.
Des critiques dissipées
Ce nouvel esprit est incarné par les séances d’entraînement ouvertes, avec autographes et selfies à la clé. L’idée ne vient pas de «Muri» mais c’est le souhait du responsable des équipes nationales, Pierluigi Tami, depuis sa prise de fonction en 2019.
En un temps record, Murat Yakin a réussi à rallier la Suisse à sa cause et à dissiper le scepticisme qui prévalait au départ. Les critiques ont rappelé qu’il entraînait en Challenge League, que c’était un ange déchu du football suisse, qu’il dirigeait le club de Schaffhouse dont le stade porte le nom d’un magasin de meubles bon marché.
Jusqu’à présent, tout va bien. Mais, le boss de fin de niveau attend encore le nouveau sélectionneur. Le point obtenu contre l’Italie à Bâle (0-0) était bienvenu, mais chanceux. Depuis, la Suisse a accompli le travail avec aplomb.
Prudence tout de même
Mais désormais, la Nati a pris rendez-vous pour un match décisif face à l’Italie le 12 novembre à Rome, où un exploit est nécessaire pour hisser l’équipe à la première place du groupe C. Si cela ne fonctionne pas, le barrage qualificatif pour la Coupe du monde nous attend avec deux matchs très délicats.
Ces échéances mettront à rude épreuve le nouvel esprit insufflé par Murat Yakin. S’il rate la Coupe du monde, le vent pourrait tourner aussi vite qu’il est arrivé et l’avenir du sélectionneur serait remis en question.
D’ici là, vivement cette «finalissima» contre les Azurri!